Hier à 10:43 Juste pour vous dire la question des carnets, ça c'est un peu le fil rouge donc ça c'est un des objets que on a fabriqué pendant quatre jours. C'est un carnet qu'on on a imaginé un carnet de terrain donc vraiment celui qu'on utilise même même en biologie. Même la recherche mais ce carnet terrain on l'a un petit peu. On lui a donné un angle c'est que c'était pas que des pages blanches. Il y a des choses à l'intérieur qui donne des directions des types de pages aussi et l'idée c'était que chacun et chacune puisse remplir sur ces 4 jours. Tout ce qui allait se passer tout ce qu'on avait toutes les réflexions qu'on a porté et qu'à la fin moi je récupère je scanne et qui fera partie de cette possible un peu de publication possible l'objet à la fin comme une somme de tout ce qui s'est fait donc déjà là. En fait, vous avez déjà un travail assez fourni sur les trois jours et est-ce que avant qu'on se lance, on devrait peut-être faire juste. Enfin pour vous présentiez enfin j'en prends ça et Damien. On vous connaît peut-être les autres. Je m'occupe de la communication à la maison parisienne et j'ai fait une Bachelor à la aide à Genève en communication visuelle. Moi je suis le seul donc moi je viens on pourra parce que je suis artiste. Je travaille surtout avec l'écriture. C'est de la recherche sur la transformation du paysage plutôt sur l'exploitation forestière et j'ai mené la des territoires de recherche sur les forêts alors ils sont souvent au Japon mais un peu partout aussi en Bretagne et ce qui m'intéressait ici c'est l'approche transversale déjà de les mettre ensemble différentes savoirs et de savoir-faire. Et puis ce qui m'intéressait dans la proposition c'était de trouver une méthodologie en fait de recherche création hors des fois on recherche la création recherche action donc ça dépend un peu des buts de l'enjeu. Si là ce que je trouve intéressant c'est que c'est de la récolte et puis après on va réfléchir là-dessus. Et donc ce qui m'intéresse c'est de comment travailler notre attention à des choses qui sont pas visibles et donc j'utilise beaucoup la photographie et après l'écriture aussi c'est vraiment narratif qui qui me fait rentrer. Voilà! Donc je suis biologiste et si je fais mon stage en éducation envir alors bonjour, Je m'appelle Monique, je m'occupe de tout ce qui est la partie plutôt administrative réservation voilà des classes qui viennent ici au centre même si des abeilles du monde. Mais moi je suis Laura et je suis je travaille dans des expositions en fait des expositions monsieur Olivier. Je travaille avec le rat. Travaillant beaucoup sur le vivant. Je suis putain, je viens de Canada mais maintenant je fais le master en utilisant qu'il aura. Je suis danseuse porteuse de projets et chercheuse et je travaille sur le lien entre la production vocale et le mouvement d'ancien. Chercheuse associées à la Manufacture imposable à haute école de théâtre. J'aurais dû participer à ces trois jours mais j'étais en congé maladie donc je vire par curiosité son patin. Bonjour, moi je m'appelle Adélaïde euh. Je suis plutôt de base architecte et je travaille sur des enjeux de d'anticipation de liés au changement climatique dans l'aménagement. Bonjour, moi je m'appelle zoumana, je suis comédien et je suis aussi en doctorat un sacré je travaille sur les processus d'appropriation des dispositifs documentaires par les différentes proches. Forcément connu de chez vous ça que c'est un laboratoire un peu particulier qui est hébergé à l'ENS à l'École normale supérieure à Paris dont on fait. On est plus à faire partie et donc équipe et qui est plutôt un laboratoire d'ar toute art confondu. Il y a aussi des designer sur la question de méthodologie de recherche par l'arbre des recherches création recherche par l'art. Il y a plusieurs termes comme ça qui peuvent émerger mais qui c'est aussi ce qui nous a ajouté pendant quatre jours. C'est comment le des artistes cherche? Je suis artiste et designer du coup je suis dans le groupe de recherche territoire avec le partenariat Allen Saad là donc à Paris et je bosse pas mal. Sur la question du monde ruraux paysans et des rapports de pouvoir un peu. Ça révèle actuellement dans les questions d'écologie. Moi ça va être assez succent parce que j'ai manqué la journée d'hier comme j'étais un peu malade. Donc j'ai pas fait tout l'arpentage que tout le monde a fait devant de la rivière en solo. Moi ce qui m'a intéressé c'était du travail sur l'odeur parce que on a beaucoup encouragé stimuler la vue pendant ces premiers vers journées d'exploration et j'avais la vue et aussi Louis j'ai eu un peu. Oui cette invention qu'on essaie d'essence derrière et je trouvais ça un peu dommage. Enfin j'avais cette idée d'expertise percevoir un monde entier et donc je me suis dit que quand j'aimerais bien travailler sur sur l'odeur observateurs et donc mon idée était. De naviguer enfin de marcher le long de ce cours d'eau. Euh en étant consciente des odeurs qui qui l'entouraient et qui le constituent finalement et pour pour se faire donc l'idée que j'ai pas pu faire. Donc hier j'étais de remonter le courant et d'essayer de euh m'arrêter à certains points. C'est vraiment de me concentrer sur des odeurs que je percevais en sachant que en fait j'avais commencé déjà les vidéos précédentes, notamment au bord du lac au niveau de l'embouchure parce qu'il y a des odeurs très fortes de poissons, pourris de poissons morts. Il y avait vraiment beaucoup de vent le premier jour et je pense. C'est là que j'ai eu l'idée de travailler autour de toi. Pour ce qui était intéressant, c'est que l'odeur. Elle est bien sûr intangible et c'est très difficile souvent de poser des mots sur sur ce qu'on ressent sur ce qu'on perçoit. L'odeur de poisson évidemment mais l'idée c'était d'aller un peu plus loin de qu'est-ce qu'on ressent juste en terme d'odeur mais de qu'est-ce que ça nous fait ressentir en temps dans notre corps dans notre sensation en terme de sensation d'esprit et donc l'idée était de pouvoir essayer de se forcer à appliquer à chaque odeur que je ressentais des mots des fois des sensations pour moi un peu magique de me téléporter dans un autre lieu quand je sens une odeur, ça me rappelle souvent des odeurs que j'ai perçues à d'autres moments de ma vie et dans d'autres lieux et donc ce que je trouvais intéressant avec cette possibilité. D'affronter donc le vaisseau c'était aussi de concevoir en fait une carte à la fois physique du ruisseau mais aussi une carte un peu mentale de moi-même. Un peu introspective de d'autres lieux en fait, bon ça me permettait d'arriver dans d'autres lieux à travers ces odeurs que je vais à sauver. Donc les Sims elles sont très variées. Les odeurs que déjà j'ai ressenti quand on a fait la promenade donc avec la maison sur François. Donc voilà c'est plus de l'imaginaire au final plus de la pourri de la projection de soi dans dans les odeurs perçues et un travail sur sur les souvenirs personnels au final que j'ai fait et ce qui était intéressant que je trouvais intéressant aussi c'était ce comment on arrive à midi une odeur? Comment on arrive à communiquer avec d'autres personnes? L'odeur que on a ressenti. Euh ce qui est très difficile puisque si on a des difficultés à mettre des mots sur une odeur, comment est-ce qu'on fait pour entrer en contact avec quelqu'un d'autre et communiquer autour enfin dialoguer autour de cette odeur? L'idée était que surtout si je devais communiquer dialoguer autour d'une odeur avec quelqu'un que je rencontrerai en chemin. C'était de surtout pas poser la question. À quoi te fait penser cette odeur ou qu'est-ce que tu sens mais d'aller dans des choses plus mais plus sensoriel justement. Donc peut-être poser des mots, des couleurs, des souvenirs qui seraient donc beaucoup moins relative à l'odeur en soi mais plus intime en fait. Voilà et donc ce qui était aussi très intéressant pour moi. À travers ce travail sur l'odeur c'était que chaque odeur que l'on percevrait en faisant dans cet arpentage serait issu de d'autres espèces potentiellement. Donc il y avait ce côté aussi très intéressant de l'odeur qui est jamais juste humaine même si c'est moi qui la ressens mais elle est constituée de d'autres espèces justement par exemple. Le poisson poulet va bien d'une autre d'une autre espèce, donc l'arbre les sens de l'arbre par exemple qui donc et donc c'était intéressant de réfléchir autour de du fait que on est constitué de d'autres espèces en s'entend, donc on absorbe aussi d'autres épisodes d'autres espèces dans notre propre corps et dans notre façon de sentir le monde autour de nous. Voilà donc malheureusement j'ai pas pu faire cet artage parce que et c'était intéressant d'ailleurs ça la dernière note que j'ai faite la veille donc d'être malade. C'est que se passerait-il si je perdais mon odorat parce que je commençais justement à être un peu malade la veille et donc cette question est qu'est-ce qui se passerait si je pouvais pas faire l'exercice le lendemain justement parce que on est nous permettait plus de sentir et donc là c'est toute une réflexion autour de certaines personnes qui ne peuvent pas sentir et combien ils sont connectés ou pas? Quel mode de perception ils ont eux et elle pour donc et qui de toute manière assez secondaire. De manière générale pour nous sans l'utiliser assez peu, on l'a vu dans la première journée. On a très peu utilisé ce sens. Voilà, c'était juste des réflexions plus que quelque chose de réellement concret. Hier à 10:56 Dans différents états du coup je suis allée à différents endroits de la rivière pour aussi avoir différentes sonorité de l'eau et puis je me suis posé la question de aussi. Comment est-ce que j'observe? Est-ce que j'observe immobile en écoutant juste ou est-ce que j'observe en mouvement? Est-ce que j'observe avec ma voix? Et donc j'ai créé trois trois étapes, trois exercices. Le premier c'est fait de me coucher et puis vraiment d'être complètement immobile et puis d'analyser les sons et puis ensuite de les retranscrire sur une. Alors c'est très sommaire du corps et de les retranscrire comme ça. Donc de vraiment noter avec des couleurs avec des formes. Comment comment je sentais les bruits donc ouais parfois voilà. Vous avez plusieurs exemples donc le croisement du corbeau. Je sentais vraiment comme des comme des piqûres dans ma gorge. Bref le bruit de la route sans économiser une espèce de brouillard tout en haut du crâne il y a des avions qui passent très souvent au ciel. Ça c'était vraiment chanter des pics dans mes pieds qui qui qui montait comme ça et puis l'eau en l'occurrence là il y avait. Pour moi il y avait deux sons de l'eau parce que c'est très une petite cascade. Après je vous montrerai la vidéo, il y avait il y avait les remous de la cascade donc un peu plus des bruits comme ça en forme de en forme, porte en forme de bulle puis un espèce de continuum un son qui est plus continu et peut-être avant de monter vos images vous montrer la. Donc l'idée ça c'était le premier. Le premier exercice puis le deuxième c'était de de prendre un son de l'isoler. C'est un exercice d'écoute sélective et puis dire bah je prends ce sont là. Et puis je reste avec ce son là puis j'essaie de le suivre le suivre avec avec mon corps en mouvement. Je peux vous montrer cette petite vidéo. Vous allez reconnaître l'endroit? Qui est la télécommande? Violette quelque part je sais pas où là. Ça c'est quoi ça? Non alors. Ok j'ai compris alors j'ai déjà compris quelque chose c'est déjà pas mal. Une coupe simplement. Je pense que sinon. Soit projection bah ça a bien commencé. Aucun problème! OK ça a l'air quand même. Je suis pas patiente avec ça, ça sur l'ordi? Hier à 11:02 Deuxième protocole c'était vraiment de de prendre un son et j'ai pris à chaque fois elles sont de l'eau parce que ben c'est le sujet qui nous intéresse ici et j'ai suivi ce son euh en mouvement. Et puis après j'avais un autre protocole qui était de de choisir un son et puis d'essayer de limiter avec mon propre outil sonore qui est là ma voix. Donc j'essaie de de rentrer en dialogue avec le son de l'eau en limitant. Et puis la dernière chose que j'ai faite à chaque fois c'est que j'ai essayé de mêler de me mettre du coup en mouvement avec la voix. Je vais pas vous montrer tout parce que ça sera beaucoup trop long. Je vous montre des petits extraits comme ça de des différentes protocoles et des différents endroits donc hop. Je crois que c'est le téléphone exactement, c'est que ça commence déjà. Une petite mini cascade à côté de moi. Hier à 11:05 Non et là tu as gardé ta typologie de genre gorge corbeau ventre haut non là c'est de l'écoute sélective donc j'ai vraiment rentré que dans l'eau OK. Donc là je suis rentré que dans le fond de l'eau et puis après j'ai comparé les trois. Effectivement je retrouve à chaque fois le pas tout le dessin dans son entièreté mais là par exemple elle était. Elle partait de l'épaule et puis elle allait dans le ventre dans le bas ventre et dans et là il y a vraiment toute cette ligne qui en fait se dessine. Mais ça je l'ai vu. Enfin j'ai remarqué plus tard, j'ai plein de vidéos mais en fait je veux pas tout vous montrer. Ça prend trop de temps parce qu'en fait le fait qu'il est couche oui en fait c'est ça c'est que je fais. Je passe par plusieurs couches par exemple. Là je vous montre un autre endroit et puis là il y a le son avec et après elles sont de l'eau parce qu'elles sont de l'eau. Je peux vous le faire écouter sur le téléphone. Je vais enregistrer là. J'étais vers les sources tout en haut et puis? Pardon et puis l'eau faites. Le courant était presque plat donc c'était des tout petits bruits d'eau. Ça ressemble à ça. Donc du coup sur la vidéo on l'entend pas mais là là je produis en son aussi. Voilà! C'est des petites choses mais voilà, c'est dans des comme des données dans le corps. Donc là c'était le deuxième endroit pour vous montrer le dessin du deuxième endroit c'est ça? Donc là je sentais un peu bah justement c'est pour moi le bruit de l'eau, il y avait. Il y avait comme un filet un peu continu que je sentais dans ma jambe et puis et puis je sentais. C'est plus des gouttes là dans mes oreilles dans les coudes et puis je vous montre pas la vidéo mais j'ai fait encore un troisième endroit qui était un peu plus bas et puis là j'essaie de trouver un endroit de la rivière qui était pas couvert par les arbres mais qui était dans un champ. Il y avait quand même un peu des arbres autour euh et puis c'était juste après un pont. Donc en fait il y avait aussi le bruit de l'eau sur le pont, le bruit de l'eau qui gronde un peu en arrière-plan. Donc là j'avais vraiment la sensation dans dans la cage ici en haut de la cage thoracique de ce taux qui gronde et puis que j'avais en fait j'avais des comme des mini cascades mais plus vers ma droite et vers ma gauche en fait. Et puis ça vraiment ça me résonnait dans les épaules donc j'avais vraiment j'avais ces sons dans les épaules et dans le dans la cage thoracique. Et puis si je vous montre que dernière vidéo après j'arrête, je fais tellement le garder. Une recherche sur cette question-là de ressentir dans le corps les avoir des impulses. En fait différentes j'ai fait avec ma propre voix mais j'ai pas enfin là je trouvais intéressant justement de me dire comment je fais quand quand quand ce que j'observe? C'est pas ma voix c'est pas. Je la produis pas en même temps. En fait, c'est vraiment quelque chose d'extérieur. Comment je le fais? Entrer dans l'intérieur ça sent la découper vos doux on a un truc comme ça si tu appuies. Donc là c'était dans ce troisième endroit. Si on veut pas grand chose maintenant on voit vraiment aussi le haut le haut du dos les épaules. Je sais pas si vous entendez un peu mais Voilà! Alors que tu écoutes quelque chose qui qui est fluide et courante. Ben justement je me suis aussi dit. Je me suis fait cette réflexion et je me suis dit. Ah c'est intéressant parce qu'il y a des couches puis qu'en fait. En fait la couche rythmique elle elle. Je pense qu'elle met plus accessible que la couche continue ou là. En tout cas ça aussi pour moi. C'était plus intéressant parce que du coup avec ma voix je travaille vraiment avec des avec des longues notes tenues d'avoir justement des choses qui sont déjà rythmiques et en plus qui ont pas un rythme régulier c'est très irrégulier comme ça. Ça m'a c'est ça qui m'a interpellé en premier. On a commencé à refaire à la voix et son de l'eau qui coule et on s'est rendu compte qu'en fait les couches le enfin on a l'impression que c'est un son continue et simple et en fait c'est une accumulation de son très complexe entre des drones entre de la rythmique entre 18h on va rentrer un peu dans la radiographie radio qui coule. Tu te rends compte que en fait il tu peux penser que c'est périodique. Ça ne l'est pas et en fait c'est comme un algorithme extrêmement complexe. En fait très saccadé parce qu'il y a des choses qu'il y a des petits événements qui vont arriver d'autres qui sont disparaître puis tu sais plus je sais pas pourquoi et pourtant ça ressemble beaucoup quoi. Ils sont belles les différentes images que tu as tiré de la source. Tu as déjeuner? Imagine how you? Et toi de métaphore échographique stiles OK. Euh donc à des amis euh de base donc j'ai une formation qui m'amène est très concentré sur l'espace comprendre comment les choses se positionnent les unes par rapport aux autres du. Donc c'est une petite déformation disons et au delà de ça j'aime beaucoup échantillonner, essayer de référencer des choses entre elles etc donc. Pendant tout ce travail je me suis rendue compte qu'il y avait des éléments récurrents qu'on pouvait retrouver dans les différents paysages qu'on a qu'on a traversé du bois rond. Donc d'une part la rivière donc c'est les éléments que vous retrouvez là la rivière. Il y a aussi on a parlé avec le premier jour. On a beaucoup parlé d'enrochement. Il y a tout ce qui est minéraux artificiel ou des formes de béton qui peuvent venir faire des soutènement. On a des traces de vie donc là j'appelle quand j'avais le trace de vie. C'est plutôt des traces de vie morte donc des arbres morts des coquillages qu'on peut voir à l'embouchure avec le Léman. On a aussi donc un ensemble de minerais naturelles et de la végétation. Donc partant de de tous ces éléments l'idée c'était d'essayer de tordre les représentations pour ne pas être que dans de la cartographie métrique et dans une représentation dans d'une forme très concrète et réelle. Et du coup je me suis demandé comment on pouvait venir tordre ces rapports de proportion et ses échelles et donc partant de là. J'ai je me suis dit que ça pouvait être intéressant d'une part de prendre pour référentiel ces différents éléments que je viens de vous citer et aussi de les observer à différents endroits, ce qui me donne ici les différents endroits. Donc sachant que les endroits sélectionnés, ils sont à peu près tout le long du à la fois à la source à la fois l'embouchure du Léman mais aussi à différents endroits le long du cours d'eau. Et ça à cette occasion là que je vous ai croisé hier en train de faire la pêche et l'idée donc c'était de prendre à chaque fois donc cet élément qui est récurrent et de venir le comparer dans un rapport de proportion à ce que j'observe. Donc si je prends un exemple ici c'est la première observation qui a que j'ai faite à l'embouchure l'élément bleu c'est la rivière et l'élément Vert c'est une masse arborée et donc comme ça l'échelle du carré reste tout le temps la même. Mais pour autant le rapport de proportion va changer c'est à dire que ce carré représente autant. L'élément rivière que moi je vois mais ici il représente une feuille morte donc on perd totalement le rapport d'échelle et c'était un petit peu l'objectif de ce travail et pour faire ça. Donc j'ai principalement utilisé ce que moi je voyais dans mon champ de vision et ensuite les textures que vous voyez c'est des textures d'éléments que je suis venu scanner dans le paysage que j'ai utilisé pour pour le travail graphique et donc la partie verte que vous voyez c'est une mousse et la partie bleue que vous voyez c'est le rideau d'exposition c'est ça? Donc l'idée, c'était aussi à chaque fois de ramener un élément naturel un élément artificiel parce que même dans un paysage naturel même la source. Par exemple qui est le paysage naturel on a remarqué des anciennes traces et des traces encore du visage, le tuyauterie etc artificiel donc c'était aussi pour les mettre en lien et donc voilà. Donc ce travail là? C'était pour montrer que il y a une subjectivité déjà au regard et que si on choisit le un référentiel d'observation donc par exemple si on choisit la rivière et qu'on se focus uniquement dessus, on peut aussi perdre le rapport de d'intérêt et de proportion aux choses qui l'entourent et du coup changer les la place que peut prendre à la fois dans une réflexion mais aussi dans une observation des éléments les uns par rapport aux autres. Voilà et ça donne cette matrice donc. Je vais vous faire passer quand même parce que ça paraît un petit un petit quadrillage rigolo mais en fait pour le faire passer c'est mon carnet de relever qui est un peu plus bazar. Je suis vraiment désolé, ça veut dire que la moitié n'a pas compris. Donc en gros l'idée très simple on a un élément par rapport à un autre. On a un rapport de proportion entre deux éléments de manière générale dans notre vie au quotidien, on va beaucoup utiliser le rapport métrique qui nous permet de donner la valeur de taille d'une chose par rapport à une autre. Là l'idée c'était de venir chamboulé ce rapport de proportion et de le distordre. Donc du coup par exemple ici l'élément qu'on voit en bleu c'est toujours la rivière et pour autant son rapport de proportion avec un autre élément. Et puis dans mon paysage que je regarde la rivière en fait c'est que ce petit bout là. Ok c'est bon c'est un cadre donné dans mon champ de vision dans une oui et j'ai la fin j'étais une photo à chaque fois de regarder arbre. Donc à cet endroit là tu as vu rivière et armes et par exemple là on voit pas mais là il y a des petits points et en fait je sais pas genre par exemple là c'est une feuille par rapport à une branche de bois flottante. OK voilà j'ai compris et c'est là où? Aussi, je me disais que il y avait quelque chose qui pouvait être plus rigoureux dans l'approche matricielle. Ce serait d'avoir plutôt des référentiels comparées qui soient récurrents pour du coup avoir aussi une notion de comparaison utilisable. Mais là c'était vraiment un test parce que j'avais plus aucune idée de ce que ça allait rendre graphiquement. En fait du coup je fais une lunette qui est toujours la même chose. Hier à 11:30 En fait du coup je fais une lunette qui est toujours la même chose. Hier à 11:30 Les femmes en train et du coup c'était dans cette dans cette recherche de protocoles. C'était aussi l'idée de comment prendre des lunettes pour regarder le paysage et l'observer différemment et je me suis rendu compte qu'en faisant ça ça me rendait attentive aussi aux différents éléments qui composaient le paysage la vue que j'avais devant moi et du coup c'était c'est très subjectif quand j'ai choisi de regarder une chose par rapport à une autre. Mais pour pour autant moi c'est ce qui me toucher ma sensibilité quoi donc c'était vraiment un prétexte à se concentrer et regarder autrement. Quelque chose quoi? Les feuilles sont bien dans une journée. C'est les feuilles. Ça fait pas que tu as scanner extraits du paysage. Et je trouve qu'il y a ce rapport là au monde aussi. Pas de j'ai créé un système qui est le tien euh et c'est très sérieux. Enfin je trouve dans la manière dont tu le présente c'est aussi hyper codifié. C'est pour ça que c'est difficile parfois de rentrer. Je pense dans des codes qui doit être logique et c'est comme l'odeur. Enfin quelque chose de mais comment je suis rentrée? Enfin, comment j'ai commencé à réfléchir au protocole? C'est vraiment partie de jeu ce que je vous expliquais hier. C'était je me suis rendu compte que le Léman est gigantesque là où le cours d'eau parfois est extrêmement fin et du coup c'est parti d'un truc où je me disais mais combien rentre dans combien? Combien de ciel je mets dans le Léman? Combien de Léman je vais dans le ciel? Combien de feuilles? Je mets dans la rivière? Combien d'hiver? Je mets dans la feuille enfin et c'est parti vraiment d'un jeu qui après ce protocolise entre guillemets qui ensuite encore plus dans sa retranscription graphique. C'est un protocole de collecte d'informations. C'est un protocole d'observation qui ensuite est un protocole de retranscription graphique. C'est un peu de protocole en main quoi. Donc voilà. Merci, merci. Incroyable! En tout cas tu gagnes le prix meilleur carnet de recherche relationnels même l'exemple. Hier à 11:36 Malheureusement. On y va un diable, on était là la petite cause et ben merci Alors je voulais mon protocole et puis après pour vous regarder un peu ce que ça perturbation volontaire contre non prélever élément de rivière. Allez disposer là où la rivière disparaît. Disposez les objets quel que soit l'espace engendrer la discussion et offrir l'élément qui est là où la personne vient. Accepteriez-vous en échange de me parler d'un souvenir? Une expérience? Une préoccupation, un compte à propos de la rivière enregistrer puis illustrer retour 16 heures. Pardon pour pas partir. Je commence à venir résonance freelance pour demain la femme de la famille. Martin, pour aller croiser la rivière qui doit être un petit peu au dessus, j'ai remarqué que c'est l'espace qui a été le moins décrit durant la visite intérieure et j'ai remarqué que la famille Martin c'est une famille qui exploite les champs alentours et donc il est possible que je les croise dans les champs. Tous les tracteurs sont ne sont pas orangées et on voit bien que ça permet très active. Je vais aller à la rencontre du Boiron à partir de maintenant. Depuis ce point c'est parti. Donc voilà arrivé au niveau du bois rond je suis sur un pont, je viens de traverser un pont et je suis à un endroit qui s'appelle le moulin à villard-de-soulans. C'est un endroit où il y a un arrêt de bus et une maison donc je décide que ce pont va être le point de rupture et donc que je parle de là et je parlais. Là je viens de croiser un deuxième pont qui cette fois-ci semble être sur une propriété privée. C'est un pont tout en béton et l'eau je pense sortir un tube. Je vais te croiser une dame qui était une promeneuse avec chien. J'ai offert un petit bout de caillou que j'avais pris dans le fond de la rivière. Il était comme divers avec ses chiens et que ça l'apaise. Avec des petites boules de bois ou pas totalement conformément envoyé dans la figure donc voiture qui sont passées et malheureusement si mon petit chemin ne tient pas trop donc là je vais un peu près 80 ans et il faut regarder les personnes qui a ralenti ce truc elle s'arrêter et puis non tout à l'heure et je me dis que c'est trop bête de perdre l'occasion. Donc je vais le déporter légèrement du chemin du bois roux accepter de faire un léger compteur devant de la forêt pour aller à la rencontre de l'agriculteur. J'ai été proche de l'agriculture et donc je suis reparti et là j'arrive sur un petit point en mettant au jeu pareil. Il se met les cailloux de rivière. Merci les amis. J'ai pas bien compris mais c'était votre témoignage. C'est le deuxième que je reçois à propos du Boiron. Alors là je me retrouve enfermé dans le pré avec des barbelés qui va falloir que je contrôle encore sortir. Alors fait intéressant en bas de la maison. J'ai essayé de passer par-dessus la clôture pour sortir une voiture de la Maison de la rivière et je pense qu'ils sont en train de faire ici la pêche. Il est 14h34. Je décide de marcher direction la Lucie sur Morges parce que si je suis le Boiron jusque en bas j'en pouvais pas récupérer la voiture et les comptes les le problème. Vous avez voilà! Moi j'ai pas beaucoup plus à rajouter que ça donc voilà j'ai décidé que j'irai que coûte suivre le bois rond j'ai et je voulais que ce soit euh une perturbation volontaire à chaque fois qui que je provoque sur notamment les routes ou les endroits. C'était fermé mais en fait très vite. La promeneuse m'a dit en fait là il y aura aucun endroit du Boiron qui sera recouvert quoi donc je me suis dit qu'il fallait que je trouve des astuces et voilà et après il y avait un rapport à la propriété privée quand même qui était omniprésence. Je devais tout le temps rentrer chez les gens. Moi j'ai évité les maisons trop proche. Je me suis quand même. J'ai pas envie de prendre un coup de fusil, j'en sais rien parce que ça mais il y avait quand même toujours à la décoction à sauter des choses comme ça. Tu veux dire que l'accès à la rivière? Il est toujours. J'ai pas mis le chemin de la trutelle, je suis passé par le chemin de la trutelle et là j'ai l'impression que ça avait été aménagé à dessin. Il y a en fait, on peut passer par une maison où il y a écrit. Ceci est une maison privée que vous puissiez utiliser. Je fais quoi? Et c'est un petit chalet aménagé avec des vignes à côté et il y a quelques zones aménagées. Globalement on peut le suivre mais j'ai eu l'impression que c'était plutôt de la coopération avec les agriculteurs parce que le chemin du bord du champ vraiment et il y a des moments là comme là où en fait j'avais plus trop le choix soit j'allais dans le lit de la rivière. Soit je passais par dessus des barrières quoi il y a pas de maison par exemple. Par contre qui était collée dessus dans cette mais je voulais aller là-bas parce que on m'a dit c'est le milieu et c'est probablement dans le milieu. Donc la Terre du Milieu qu'il y a le plus de d'endroits dans lesquels il y aura justement des enclaves ou des recouvrements et des gens à rentrer. Il y avait peu de recouvrement mais peut aussi de gens raconter. C'est mon choc. Car normalement le bord de cours d'eau ils doivent être accessibles. Pour les prêcheurs ils ont toujours un chemin, le chemin du pêcheur en fait. Ah ouais ça c'est quelque chose qui est respecter en Suisse? OK toujours pouvoir accéder au cours d'eau. La pêcheur a le droit d'être partout autour. Ok un chemin. Ici il faut le permis de pêche dans certaines propriétés. Je pense que ça évolue. Ça veut dire que tout propriétaire doit me laisser passer si je vais pêcher sur le bois. OK un mètre 0 tu es dans le domaine public. Tu peux aller le long le long que tu cherches à aller faire de la flèche. Le fait de d'avoir un permis de pêche qui donne de droit d'aller assez loin là ça c'est donc quand on le voit parce qu'il y a pas. Il n'y a pas de rivière qui sont affirmées dans toutes les rivières sont publiques. Les eaux sont uniques donc d'autres santons qu'on doit soit en Fribourg. Il y a des tronçons qui sont privés qui appartiennent. Où tu peux faire ce que tu veux dedans? Enfin dans les limites la légalité mais l'eau est toujours publique. Dans leurs morceaux d'eau. Tu dois quand même avoir l'autorisation de le faire et tu dois d'ailleurs faire du repeuplement à certains endroits. Mais tu peux en mettre plus si tu veux mais mais les espèces que tu mets, elle doit être légalisée. Tu peux pas mettre des silures ou des piranes. On va mettre d'un être un certain nombre d'espèces ça ça dépend ça c'est les particularités cantonales. Ça dépendent des choses qui sont ici du Moyen Âge 10 ans ou le Seigneur avait le droit d'avoir un tuto où il était un mais c'est de la théorie à Genève par exemple vous avez le droit de vous promener partout au bord, des cours d'eau etc. Je vous engage à faire ça puis aller à Cologne le long de la guerre puis d'entrée dans la propriété du roi fade. Vous verrez que c'est assez compliqué. Quoi vous allez vous? Retrouver avec des vigiles etc. Donc c'est pas aussi simple que? Et par extension, est-ce que vous vous êtes français comme des pêcheurs ou nous si on doit aller dans le monde avant? Ok on avertit inverse, mais il y a des trucs assez marrant par exemple, on a une rivière sur laquelle j'ai travaillé il y a quelques années qui était de la qui s'appelle l'hermos et qui faisait la frontière entre la France et la Suisse avec des mains au monde, toutes sortes de choses et elle est entièrement canalisée. Et puis là on a fait un projet dans le dans notre domaine de compétences, de faire de la renaturation du cours d'eau, on a enlevé la canalisation et puis on a refait des méandres. Comme je vous ai montré que c'était biologiquement, ça te met parfaitement la route et puis on a fait l'inauguration du de cette aménagement là qui était sur 300 mètres. Et puis il y a le préfet français qui est venu et puis un des maires de Genève clinique et qui m'a dit. Mais vous avez dit transformer le tracé du cours d'eau. J'ai dit oui monsieur parce que c'était pour expliquer avec mon discours. Biologiste et en fait je me suis pas rendu compte de juste d'un bug. On avait fait ça, c'est qu'en faisant ça on a changé le tracé de la frontière si au fait la frontière passe au milieu du cours d'eau. Quoi alors par bol, on avait un méandre dans un sens perméable dans l'autre. On a laissé la même quantité de de faire en France et en Suisse mais mais c'est un détail qu'on n'avait pas capté et en fait on a changé le tracé de la frontière, ce qui est pas tout à fait banal. Quoi? Disons sur 200 mètres mais mais enfin c'était ça. C'était des choses qu'on avait pas pensé parce qu'on était dans notre domaine de compétences. On sait qu'il y a un projet artistique qui a été fait sur la frontière Italo autrichienne qui parle justement de la mobilité des frontières sur un glacier. Pour le coup il doit être réalité rediscuter constamment des arêtes de montagne où là c'est assez facile de voir où elle affronte mais quand c'est au sommet d'un glacier et puis que ce glacier il perd 3 mètres d'épaisseur en 10 ans et puis qu'il est en pente donc du coup qu'on est toujours sur le sommet du glacier. Mais du coup la pompe elle change et puis du coup il est les italiens ont gagné beaucoup de terrain si on regardait tout ça. Donc c'est des problèmes qui sont assez intéressants complètement. Mais ce petit expérience ça montre que c'est ça qui est très riche. On discutant en voyant ce que vous avez déjà fait, c'est que nous on a une vision qui est notre vision d'ingénieur ou biologiste. C'est déjà pas la même mais et puis après quand on vient avec votre vision à vous ça part dans tous les sens. Mais mais c'est c'est ça qui est bien mais c'est ça qui est absolument pas compris. Donc dans nos hautes écoles ou la vision d'ingénieurs c'est la vision. Juste c'est le biologiste fait bien un peu rêveur et poète donc c'est suspect donc je suis pas la vôtre quoi exactement? La question que je me suis posée, celle de la vision et moi ce qui m'avait marqué. En fait dans j'allais dire l'exposé de la situation que vous nous aviez fait, c'était justement de me dire mais comment on peut avoir une vision fixe ou en tout cas à minima fixé assez maîtriser sur des sur des paramètres en fait qui débordent en fait qui sont qui déborde dans l'espace qui déborde dans le temps. Euh un geste aujourd'hui a des conséquences sur voilà beaucoup plus de temps et beaucoup plus d'espace. Comment moi en tant que personne je peux maintenir ça dans ma tête sans avoir reconnaissance sans. Et puis moi je ne suis pas du tout pécharge. Je suis pas du tout, je ne vis pas auprès d'un chrono donc j'ai même pas non plus ces notions là. Hier à 11:52 Je suis pas du tout, je ne vis pas auprès d'un chrono donc j'ai même pas non plus ces notions là. Hier à 11:52 J'ai essayé de m'appuyer sur ce que je connais la scène et je me suis dit je vais essayer de ramener la scène dehors ou ramener plutôt le dehors sur la scène. Mais il me faut une scène que j'ai choisi cet espace là mon Seine et donc ce qu'il fallait faire. D'abord c'était ben parce que je voulais être le plus précis possible. C'est hyper important donc pour être le plus précis possible. Attention vous allez devoir vous déplacer. J'ai compté j'ai fait je me suis dit. Je vais compter la distance. La longueur. Ici je fais un pas. Je vais être approximatif mais je le sais donc je vais faire des pas spéciaux si mes jambes sont parfaitement alignées et en fait jeûne sur les comme ça et je serai à peu près que je vais pas pouvoir en changer à mesurer cette expérience comme ça je vais pas vous la faire entièrement mais là il y a à peu près 15 pas plus un pied mais alors un pied pas n'importe lequel mon pied et mon pied avec ses chaussures. Là la marque exactement c'est voilà et je chose du 41. Donc si vous voulez reproduire l'expérience, vous pouvez avoir des dimensions possibles. Donc voilà une fois que j'ai fait ça j'ai fait exactement la même chose sur l'autre côté donc là il y en a 11 et non. C'est là qu'il y a 11 à un pied et là il y a 11 il y a un quart de pied et après je me suis dit mais j'ai pas envie de me trouver un espace c'est que de la faire il peut aller partout. J'ai besoin de trouver un espace. Il y a aussi un peu d'eau quand même. Enfin, je veux dire. On est là aussi pour ça mais je vais pas pouvoir mesurer dans l'eau. Je marche pas encore sur le moment j'ai pas. J'ai pas le logiciel mais je me suis dit je peux faire un truc c'est d'utiliser mes doigts mais du coup ce que j'ai fait c'est que j'ai posé mon majeur pas pardon. Oui c'est ça non mais genre là comme ça son malheur j'ai ouvert mon pouce et mon index en mettant bien sur la ligne ici et du coup je me suis dit bah voilà si j'ai les deux murs là bah j'ai à peu près une idée en fait de se trouve à aller me mon espace ma scène et du coup j'ai ramené ça dehors donc je vous fais visiter ça c'est le point zéro donc je suis sur le point zéro ici la première chose qui me choque ou qui me trouble ou qui m'étonne. C'est qu'il y a un truc alors je me dis c'est peut-être le trou pour une bête. Je ne sais pas. Je trouve qui a été fait par une nouvelle. Je m'approche doucement et là je m'aperçois que je suis en train de marcher sur de la moquette, alors je sais pas si je suis en train de salir la moquette ou si je la moquette me sali. Ça me fait marcher d'une autre manière avec une certaine prudence. Et puis je regarde dans le trou et je m'aperçois que ce trou en fait est composé de racines des racines un peu comme ça, un peu tordu comme ça. Comme mon objectif c'était de déposer ce que j'ai compris. Je me suis dit tiens ses racines, ça me fait penser à ce que vous racontez depuis le début, c'est-à-dire qui a plusieurs paramètres à gérer qu'il faut réussir à parler différents endroits à différentes personnes de différentes choses mais en même temps lorsque je lâche une chose pour pouvoir en saisir une autre et ben peut-être que celle-ci dans ce qu'on allait et donc du coup il faut que j'essaie de la rattraper. Je vais continuer à marcher sur la moquette mais tout d'un coup je me rends compte que la moquette était en train de s'enfoncer dans la terre. Alors j'y dépose cette idée qui n'est pas complètement intuitif pour moi que loiron. Il est pas que visible de l'extérieur. Il est aussi en train de passer sous la terre et puis chose étrange. Cette moquette ressurgit décidant une sorte de triangle. Comme ça un triangle qui m'indique une piste. C'est cet arbre mais avant cet arbre on voit les racines de cet arbre au sol et là je pense au drain. Je pense également on a pris hâte. Je ne me faisais pas une représentation pour moi ni après la dit que c'était unique comme une fosse septique. C'est la même chose. C'est un petit réseau. Je vois ce réseau d'une certaine manière se continuer mais ce sont des branches comme ça un arbre parasite ou symbiotique. J'habite sur cet arbre là je pense au pompage. Je me pose la question, est-ce que c'est parasite ou est-ce que c'est symbiotique? Et puis je me rends compte que cet arbre très grand vient en toucher un autre de l'autre côté de la une large de triomphe. On voit les feuilles passer comme ça le long. Qui sont pliantes en triomphe dans le lac Léman. Magnifique! Puis je m'aperçois que juste là autour de l'arbre il y a des blocs de béton casser. Au début je pensais que c'était des blocs qui étaient installés comme ça, mais en fait je me rends compte que c'est une sorte de fausse plateforme pour tomber un moment donné. Ça change ma manière de me déplacer et je repense à quelque chose quelque chose qui m'a beaucoup marqué depuis que je puisse donc c'est la présence. Peut-être une sorte de champ lexical militaire le contrôle de la terre. Le voilà souvent des bras de cet été, d'accord? Je cherche des repères et je ne sais pas pourquoi tout d'un coup je vois quelque chose réapparaît toujours au même endroit comme une sorte de pulsation. Elle est là comme ça et elle correspond exactement à mon point numéro 5 qui correspond exactement à ce point là. La droite. Je vais pas aller parce que je peux pas présentement je ne peux pas mais je me suis dit tiens de la nature est en train de me dire m'aider. En fait à constituer mon espace ma scène j'ai un point ici. Je mets un autre là-bas. Je suis à contre-courant. J'avance lentement. Je cherche d'autres repères. Je me rends compte que j'ai oublié quelque chose de fondamental le haut. Je n'ai pas pris de prendre peur pour le haut alors je regarde en haut. Je vois des branches et je me dis tiens allez c'est celle-là. Enfin non c'est celle-là ça bouge alors non ça doit être là. Je ne sais pas. Je reviens doucement vers mon point d'origine mais celui là je le connais bien. Je l'ai marqué au sol l'alcool comme ça. Avec mes talons celui-là, il bougera pas celui-là, celui que je connais le mieux parce que j'ai pu tracer tous les autres. Ils sont un peu approximatif et demain ils bougeront. Je ne sais pas ce qu'il viendront mais celui-là a priori bougera pas. Je voulais vous inviter à aller voir donc de ramener la scène dehors d'une certaine manière, mais comme ça ça nous fera aussi le passage vers les interventions qui se passent. Sauf si vous avez des questions ici je pense que c'est presque inutile d'aller dehors. Moi j'ai tout vu. Pour toucher un lien de ce que tu as dit et puis un objet qui est juste ici à l'entrée. Vous avez une colonne de marbre qui est à l'entrée. Comme ça c'est une connerie romaine qui est qui est arrivée ici en l'an 200 avant Jésus-Christ qui a été mis en place sous l'arène de l'empereur Caracalla et puis qui donnait les directions entre les deux villes phares de la du moment entre Lyon d'un côté et avance de l'autre et cette borne s'appelle un milliard. Pourquoi ça s'appelle un milliard? Parce qu'elle elle est de c'était l'unité de mesure où dans Romains c'était 1000 pas c'était 1000 pas et puis alors le bordel qui qui avait dans le monde romain c'est que c'était mille, pas de l'empereur oui voilà c'est ça. Ça avait l'air d'être super précis, c'était 1000 pas de l'empereur sauf que d'une dans mon nom à l'autre et ben c'était une notion qui variait complètement. Voilà des milliards et puis celui-là c'est un vrai qui. Enfin, c'est celui qui était ici et que nous expliquer au début on on a pris des objets qui nous permettent raconter 63 millions d'années avec des objets qui sont venus à 2 km autour de la maison derrière bah ce milliard lui. Il se trouvait sur le pont la rivière ici alors. Une question de comment tu fabriques? Est-ce que c'est c'est que mental et tu avances au fur et à mesure de la manière dont tu te positionnes dans la salle? Où est-ce que tu le? Tu dessines ma scène à un moment quelque part ou pas, alors là pour le coup ce que j'ai fait parce que j'expliquais à ma camarade c'est que c'était difficile de me concentrer jusqu'à la base. Moi mon projet c'était vraiment d'essayer de retenir le plus possible avec le plus de détails possible en tout cas l'espace que j'ai sélectionné mais j'avais du mal à enfin je sortais j'entrais. Du coup je suis revenu ici pour essayer de me concentrer, c'était un peu compliqué et puis que le business je me suis rendu compte que j'étais déjà en train de faire un parcours. Ce parcours que je viens de faire. En fait ça veut dire que il y avait un endroit qui me qui m'a absorbé qui était vraiment ce truc qui ressemble. Peut-être une sorte de terrible peut-être pas cette moquette qui voilà petit café aussi. Mais en fait ça mon parcours entre guillemets sortir mon imagination du terrier la faire repasser par la terre passer par là retoucher dans c'est vraiment il y a une branche qui caresse le bois comme ça et vous dire voilà ça va être ça mon parcours. Et puis donc là c'est typiquement ce que j'ai fait mais sauf que normalement les espaces sont un peu plus grands. Ça peut ce sont des espaces architecturaux ou des trucs comme ça. Ça peut être un jardin mais là c'est toujours compliqué de le faire avec un espace qui est pas construit par l'homme. En fait du coup pour moi c'était intéressant de voir. Qu'est-ce que je peux me mettre? Est-ce que ça tient? Comment ça tient la plus la partie difficile? C'était d'essayer de voir qu'est-ce qui peut tenir? Enfin dans un espace en mouvement j'ai pas arrêté jusqu'au bout mais il y avait d'autres images qui me venaient avec justement cette feuille morte qui passait comme ça le Boiron en dessous d'une marche. Enfin il y avait des choses très fortes aussi qui qui jouaient pour moi c'est à dire vraiment enfin moi. Ce qui m'est venu c'est ça. C'est très bien de le dire. Ben nous on va passer on va passer on va passer et puis les points de vue là dessus. C'est encore le fameux sujet de grand-mère c'est ça? Voilà, c'était que vous savez plus. Enfin, qu'est-ce que c'est pour en fonction de qui passe en fait. Donc il y a tous ces questions là en fait qui me traversait l'esprit dans ce truc de me dire comment moi je peux me trouver une manière de saisir quelque chose qui est extrêmement complexe avec mes propres moyens avec mon manque de vocabulaire avec Paris. Je veux dire par rapport à au milieu dans lequel je suis effectivement. Hier à 12:05 Je veux dire par rapport à au milieu dans lequel je suis effectivement. Hier à 12:05 Parce que c'est toujours la question que je me pose c'est et c'est une question que je pose aussi bien aux artistes scientifiques. C'est la vision qu'on a comment on la mène à la ailleurs. On la déplace pour ça que je lui ai acheté sur ce que vous disiez. Mais comment? Comment s'assure? Que le déplacement de cette vision de cette pensée soit un lieu de partage en fait et pas juste un milieu de rejet. Alors pour partir de cette vision, ce qui est intéressant, c'est le trou dont tu parles. En fait c'est un terrier de castor plein d'exposition et ce terrier il a été ICF. Il a été utilisé pendant des années et les castors sont partis sont montés plus hauts et le dernier c'est effondré. Donc il y a effectivement un trou maintenant et pour pouvoir qu'on puisse continuer à passer il y a ce que tu appelles la moquette mais c'est un politique. C'est un truc qu'on a vu au dessus du trou recouvert de terre pour pouvoir placer de dessus maintenant et avec les crues et ben c'est c'est revenu un peu à ciel ouvert comme ça. Donc voilà c'est intéressant de voir que c'est une vision ça c'est la vision du biologiste mais qui est complètement différente mais qui est sur une unité de lieu qu'on peut voir de différentes. Façons moi ce que j'ai aimé aussi c'est que à partir de cette unité de mesure que tu fixes, c'est que tu as réussi. Le tour de force aussi de raconter l'aspect mouvant en fait du paysage assez difficile. On dit tout le temps ça bouge l'eau c'est fluctuant. Mais en fait, comment est-ce qu'on le c'est difficile à représenter visuellement avec l'image en mouvement évidemment? Et voilà entre le récit, le mouvement et le parcours en fait et puis les différentes aussi, strates, disons souterraines, etc. On avait une vision très complète en fait de cet échantillon de morceau de paysage. Enfin, choisis vous raconter. Place. Hier à 12:10 Tu les as? Hier à 12:18 J'ai pris une une bonne grosse poignée. Je suis partie avec ensuite sous la départementale nationale. J'ai pris des petits des petits graviers qui étaient qui étaient des graviers qui était lié à la construction. Donc en fait à chaque fois que je prélèverai quelque chose, ça avait à voir quand même avec le lieu dans lequel dans lequel je me trouvais. Ensuite on est arrivé face au vergers et il y avait un compost. Donc j'ai pris deux vieilles patates et une pomme toutes fripée. C'est dans le compost. Ensuite il y avait une façon des voies ferrées. Il y avait comme une berge de sédiments qui s'était fabriqué. Donc j'ai prélevé des des bouts de sédiments donc je vous raconte un peu. Tout ce que j'ai trouvé. De l'autre côté il y a une passerelle en métal et puis il y avait comme une toile. Donc j'ai j'ai trouvé un petit sel puis le Boiron est aussi traversé par une ligne électrique et donc sous la ligne électrique j'ai rencontré un caillou rouge d'une certaine viande rouge très particulier. Et puis il y avait une herbe qui sont les herbes historiques d'adélaïde c'est comme ça que je les appelle. Je me souviens plus qui était déjà cassé donc j'en ai pris également un bout sous l'autoroute, c'est c'est marrant. Il y avait des copeaux de bois, c'est le seul endroit évidemment où il y a c'est et à l'autoroute sur l'autoroute. On arrive pas vraiment à accéder à la rivière et donc on est sur ses copeaux de bois complètement artificielles. Ensuite, j'ai découvert face à la route. D'après il y a un petit. Il y a un dispositif expérimental de la Maison de la rivière. Je les ai emmené aussi avec moi puis des braises froides que j'ai rencontrées dans le barbecue à pique-nique sur le côté du pont et puis en dernier pont avant le avant le les enrochements la concluence. Voilà où j'ai comme j'avais gardé un petit verre en plastique Spider-Man, j'ai pris un gobelet d'eau de la rivière et puis le voilà. Arrivé à la Confluence. Et et j'ai trouvé une casquette et je me suis dit bah tous ces objets. Ils ont fait une belle promenade mais je vais aller les remettre à leur place parce que je me suis dit qu'ils allaient qu'ils allaient retourner d'où il venait comme s'il la rivière était en train de les charrier mais de manière un tout petit peu différent. Donc le verre d'eau, je l'ai reversé à l'endroit de la de la fameuse confluence et puis la casquette je l'ai reposée sur sur le pot etc. Je vais pas vous refaire tous les tous les tous les détails mais en fait les objets se sont. Ils sont presque revenu à leur place et pour moi ce presque est super important parce que finalement il y a eu un déplacement et ça me faisait penser à ce phénomène. Il y a des il y a des pierres qui? C'est les pires mouvantes. Vous savez dans le désert en fait, quand la glace qui gèle il y a des il y a des pierres qui bougent tout seul et qui laissent une trace derrière elle une fois qu'il y a plus l'eau. Et donc je voulais fabriquer une sorte de Pierre mouvante avec avec ces éléments donc ils sont repassés à leur place mais comme je voulais pas les les laisser tout seul enfin ils sont replacés à leur place mais à l'endroit où j'avais prélevé il manquait quelque chose donc j'ai fabriqué des petites boulettes de glaise que j'ai posé. Donc là par exemple il fallait rester qu'elle voulait de cette terre que j'ai que j'ai fabriqué que j'ai remis à l'emplacement où j'avais violé une feuille et la feuille elle était retournée sur le pot. Elle n'y est plus ce matin. Il y a peut-être quelqu'un qui l'a encore fait bouger et donc si vous voulez bien, on va aller à l'embouchure et je vais juste vous lire un texte de ce à quoi ça m'a fait penser hier soir et ça me faisait penser beaucoup au palais mental aussi et j'ai l'impression d'avoir fabriqué une sorte de palais mentale pour moi et pour voir où. Parodie. Du visage il il a été const. Sinon ça aurait été. Alors 15 octobre 2025 cet après-midi, j'ai en quelque sorte organisé une promenade pour une pierre des feuilles de la glaise, une casquette, un verre d'eau, des braises, des copeaux, des cailloux, encore des sédiments, une plante préhistorique de patates et une vieille pomme des glands et enfin une ficelle. Ce grand tour leur a permis de longer la rivière de découvrir la confluence puis de retourner chacun presque à sa place. J'ai croisé avec eux une embouchure, une concluence et la veille, une voir plusieurs sources. Ces mots abstraits et grandilo comme sans doute pas tout ne sonnent pas tout à fait juste. Au regard de l'expérience, il faudrait inventer des mots qui racontent la lenteur de l'embouchure. La juste mesure de la confluence ou le mélange des rivières dépend aussi des enfants qui creusaient trop et improvisent des barrages des mots pour dire le plop plop de la source. Mes collègues cherchent heureuses évoquent plutôt des sons. Ça serait bien des sons qui racontent avec justesse cette expérience douce aujourd'hui. Donc j'ai déplacé furtivement et de manière temporaire un certain nombre de choses méticuleusement ou presque. C'est ce presque qui donne du sens à l'expérience à chaque traversée de la rivière. J'ai recueilli un élément, quel ou quelqu'un d'autre semblait avoir déposé au fur et à mesure. Mon panier s'est alourdi. J'ai mal aux pieds au bras. Je marche. Je suis la rivière. Je suis la rivière qui charrie et les vestiaires et les sédiments. Je ne suis pas du tout la rivière. L'ambiance n'est pas mystique. Je traverse le temps long avec mon panier rose, mes bodjo jaune et mon gobelet Spider-Man. Peu importe j'éprouve la remontée du courant à la Confluence j'inverse le temps. Chaque objet reprend une place avec un sursaut qu'il a déplacé à sa place. Pour rétablir l'équilibre. Je dépose une kefta de glaise. Je la façonne exactement comme une petite boulette. Elle ressemble au coloriage de ce carnet une étude au microscope mais manuelle. Retour à l'embouchure le bout de bois flotte donc le bout de bois. Je l'avais remis à côté. Le bout de bois flotte à nouveau. Il se dirige vers le lac tout recommence c'est quoi bon? C'est ainsi que sans fin c'est le cycle de vélo. Voilà! J'aime bien cette idée de récolter des traces et puis de les reposer ça je trouve super parce que bon ben on dit souvent qu'en dérange quand même un paysage quand on le traverse et puis du coup on le retrace en fait ouais ça joue bien j'espère. Vraiment avec cette question de on avait parlé de la contamination de du cours d'eau de à quel point on peut. Enfin, quel est la place de nous humains dans ce cours d'eau? Qu'est-ce qu'on ramène? Qu'est-ce qu'on charrie? Qu'est-ce qu'on fait et tout ce mouvement perpétuel de monter de redescendre? En tout cas, si on fait un peu comme la rivière et qu'on remonte et qu'on redescendre ici mais c'est fatigant. Ce mouvement le paysage, c'est quelque chose qui est tout le temps en mouvement des images fixes de cartes postales. C'est vraiment même ici en fait en trois jours l'embouchure. Et puis après une fois que tu avais tout ton petit truc de facilite même pas d'accord. J'ai un panier donc de réparation d'avoir fini. Alors je rajoute un petit don quoi? Oui c'est marrant. On avoue quand on arrache quelque chose même si on le repose, on l'a forcément transformer une démarche assez participative. Finalement on pouvait faire et puis ça peut être en fait. Si je restais une semaine, je le referai toute la semaine en fait que tu peux faire ça. Ce qui est intéressant dans ce langage, c'est de voir aussi le côté de l'espace et du temps. Donc il y a c'était venu comme ça. Je suis absolument un objet, tu la modifié puis du coup l'espace échangé. Donc c'est quelque chose qu'on vit très souvent avec Damien par exemple, nous ce qui nous intéresse. Vous l'avez compris c'est la naturalité du cours d'eau etc. Et puis quand on va dans certains endroits où il y a des espaces agricoles par exemple c'est normal sa toujours été comme ça etc. Puis on fait pas du tout. Je voulais expliquer l'autre jour c'est pourquoi le paysage original bah c'est compliqué à le faire donc on essaye de faire de montrer que justement. Oui, certes aujourd'hui c'est comme ça, ton père, ton grand-père, il a exploité chiant, c'était comme ça mais avant il y avait un glacier. À moins il y avait d'autres choses etc. Et c'est ça qui est très difficile à faire comprendre aux gens. C'est que c'est des paysages qui sont complètement tout le temps et qui font que les endroits évoluent comme ici on a l'impression qu'on est dans un environnement naturel et tout ça mais par exemple tous ces arts tout saule pleureur qui est ici ou ça c'est déjà faut rien faire là parce qu'en fait ils ont été. Ils ont été importés au cours du temps, c'est des espèces exotiques qui sont devenues des espèces indigènes. C'est pas pour autant qu'on va. Le couper hein mais mais mais c'est des espèces qui originalement était pas là quoi le castor dont tu as parlé avant là, il y avait un grand sourd qui était ici. Il a coupé ses soldes. Il est venu. Il a fait plein de petits aléatoire et sans vouloir etc. Donc tout ce qui est locatif que cette mémoire du lieu qui est importante et qui fait que ce lieu il est comme ça. C'est ça qui est des fois difficile à rencontrer. Il y a des beaucoup de biologistes des gens qui aimeraient pouvoir figer un territoire à un moment donné mais c'est complètement injustice. Toutes les choses ont évolué dans le sens de l'autre fois. On veut revenir à une situation antérieure qui était plus favorable remplir notre point de vue. Mais c'est des choses qui évoluent. Donc il faut bien regarder ça. Entre mémoire c'est là l'espace et le temps et voyez beaucoup sont un cours d'eau par exemple. Et là tu viens de dire qu'un arbre comme celui-ci a été importé mais que maintenant on le considère comme c'est à partir de combien d'années de siècles de décennies qu'on considère une espèce internationale? La question des espèces exotiques ou des espèces naturelles et puis c'est une espèce naturelle qui est une espèce fantastique la loi elle a une date extrêmement précise et elle a admis que c'était ce qui était avant. Cette date-là c'était naturel et après à cette exotique c'est la découverte par Christophe Colomb de voilà pour toute l'Europe 421 c'est considéré, c'est considéré comme comme celle d'affaires d'adaptation des espèces qui peuvent dire savoir si c'est une espèce ou pas. Si elle fait avant 1791 elle est coupée comme nationale c'est après elle. Et nous ça a été intéressant parce qu'on a pris les autorités cantonales à leur propre jeu. Donc on a cette crise là. Hier à 12:34 Donc on a cette crise là. Hier à 12:34 Une rive exceptionnelle c'est parce que ici on est dans une zone encore naturel. Il faut savoir que 80% des rides du Léman sont pas comme ça. Elles sont bétonnées artificialisées. Ici c'est une viande qui est responsable pour que tu nous ont dit. Il faut enlever parce qu'il y a des espèces exotiques qui sont un peu plus loin. Faut enlever tout ça etc. Ils nous ont fait un grand document en disant voilà, vous devez enlever ça, vous vendez ça évidemment à nos frais très cher. Alors on a dit ok c'est ça donc on a fait ici on a fait une photo aérienne d'après la loi ils sont ils sont pas comme ça et cetera alors ça obligeait les gens à avoir une vision un peu différente de faire les photos sur cette vidéo qui sont compliquées à ton avis. Avoir cette loi que tu lances. C'est une loi Suisse. Après nous dans toute l'Union européenne vraiment au niveau législatif et après tout ce qui s'adapte gratuit qui pour l'instant sont considérés comme ni introduit mais qui viennent naturellement la notion de invasive qui est aussi simple que ça. Je vais juste vous faire remonter un tout petit peu donc merci et d'avoir fini aussi parce que c'est très proche. Et du coup moi j'ai saisi un exercice que Benoît nous a fait faire le deuxième jour qui était celui de à chacun et chacune et il nous a demandé de poser 20 questions à un élément à un être qu'on rencontre. Euh proche de la de la source du bois avant et dans les dans cet exercice, j'ai retracé une sorte de d'exercice de biographie de ces éléments qu'on avait rencontré et du coup j'ai essayé d'appliquer la même méthode à un être que j'ai aperçu très rapidement exactement ici qui est un martin-pêcheur et j'ai choisi de travailler avec sur le martin-pêcheur aussi. Parce que pendant la visite avec Damien et Jean-François vous avez mentionné quelque chose dont j'étais absolument pas au courant. C'est la manière de nicher de cet oiseau et de cette falaise vous avez dévié ce sentier et ça m'a beaucoup intéressé. Je me suis dit, je vais prendre l'occasion d'une demi-journée de découvrir un peu de la vie de ce matin. Question et d'essayer d'écrire une petite autobiographie de ce Martin pêcheur et du coup j'ai commencé à je suis parti d'ici parce que j'en ai vu un ici je viens c'est marrant c'est à côté de la baraque du pêcheur donc Martin le pêcheur on va essayer d'aller voir si à la falaise j'envoie et j'ai retracé tout le chemin le long du Boiron pour essayer de rencontrer. Je vous dis déjà je l'ai pas revu Martin mais bon je voulais passer des questions donc où est-ce que tu habites? As-tu des nickname rigolo? Niveau love life ça va? Est-ce que les écrevistes intéressent? Est-ce que nous les humains on te dérange? Enfin ça c'est 5 de une vingtaine de questions et en fait au fur et à mesure que que j'essayais de trouver des réponses à ces questions. Et donc j'ai demandé aussi à Olivia de votre équipe de m'aider parce que c'est proposé. Elle m'a donné plein de références. En fait, je me suis aperçu qu'à travers la biographie de cet oiseau, je pouvais peut-être tracer un peu de des problématiques liées à la gestion d'un cours d'eau comme celui-ci parce que ça révélé. Euh des problématiques que cet oiseau vit sur le Boiron qui sont souvent des problématiques causés par l'homme et du coup un truc que je me suis dit c'est que le nom anglo-saxon du martin-pêcheur c'est Kingfisher donc le roi des pêcheurs j'ai adoré ça je me suis dit que Boiron ça me faisait un entraîne noble. Du coup je l'ai appelé Martin du Boiron parce que voilà c'est c'est plus joli je le trouvais et du coup j'ai écrit une petite autobiographie non autorisée de Martin Dubois. Je vais vous la lire alors mon ambition a été décrire un texte plus poétique que celui-ci mais pour cause de temps j'ai pas réussi à le faire. Mais voilà, c'est une première esquisse. Je m'appelle Martin duboison connu aussi comme la flèche bleue du ruisseau. Un éclat vif, un trait de lumière qui font l'air à 40 km à l'heure furtif insaisissables dans le monde anglo-saxon, on m'appelle King Fisher. Le roi des pêcheurs roi peut-être mais un roi menacé en Suisse. Mon nom figure sur la liste rouge de U. De l'uicm des espèces vulnérables en 2001 nous n'étions plus que 300 à 350 couples à peupler les zones humides du pays. Alors si vous avez la chance de voir un éclair bleu filet au ras de l'eau, soyez heureuse. Ma présence n'est pas donnée. Je vis entre terre et eau creusant des galeries au cœur des berges où naissent mes petits. Les autres oiseaux se moquent de moi. Ils disent que je suis un roi caverne au royaume d'argile. Mais moi je n'ai pas besoin de palais dans les airs pour me sentir digne. Chaque matin, je veille au dessus du Boiron fidèle sentinelle des eaux claires. J'aime son murmure la transparence qui me révèle le monde sous la surface. Les verrons frémissants les ombres détruites qui filent entre les cailloux, l'eau pure et m'accomplisse. Elle me montre le fond les secrets frissons cachés dans le courant. Les humains ne le pensent pas, mais quand je me pose sur une branche, ce n'est pas seulement pour guetter ma proie. Ceci pour contempler mon royaume. Je savoure la beauté du courant, les reflets du ciel dans les remues, la lente respiration de la rivière. Car oui j'ai le sens du beau. Je pêche autant pour la nécessité que par émerveillement bien l'automne ma saison de défi. Les poissons se glissent sous les feuilles mortes disparaissant à ma vie alors commence la danse plongeon précis, patience de moine battement d'elle comme des éclats de verre, c'est la chasse la plus difficile mais aussi la plus enthousiasmante. Je suis frileux mais je ne pars pas. Je reste ici fidèle aux Boiron même lorsque le froid de l'hiver s'étend emprisonnant toute chose, les hommes ont bouleversé mes terres en sentant. Ils ont fait disparaître près de 90% des zones humides du pays. Pourtant, certaines dont certains et certaines d'entre eux me redonnent espoir, les travaux qui permettent aux poissons de remonter vers la source du Boiron élargissement royaume redonnons redonnant vie à mes chasses. Je suis la flèche bleue du Boiron légende menaçantes parmi les jeunes poissons. Tant que l'eau coulera clair, je régnerai ici roi discret de la rivière chasseur silencieux des reflets et des frissons des eaux. Donc j'ai essayé de glisser dedans des notions aussi scientifiques que j'ai rencontré au cours. Des voilà des recherches et c'est la première fois que je lis presque tous les panneaux. Je l'admets les panneaux éducationnels le long d'un cours d'eau ou dans son pied et j'ai appris plein de choses et donc grâce à Martin du Voiron, j'ai pris plein de choses sur la gestion de l'eau. Aussi, j'ai appris qu'en 1800 en Suisse la consommation moyenne d'eau d'un habitant pour ses besoins personnels étaient de 10 litres et par personne par jour et maintenant on en est 500 litres 90%, ça. C'est une donnée que j'ai trouvé sur un site des zones humides suisses ont disparu trouver une carte qui retrace la disparition de ces zones humides. Donc on parle de marée de ruisseaux qui ont été soit enfouies soit asséchés. Donc 90% de ces zones humides ont disparu. Et aussi la qualité de l'eau est quelque chose que qui est important pour Martin le pêcheur parce que voilà avec une eau limpide de voir à travers et voilà c'était en fait. C'était plus un cadeau pour moi que je me suis fait hier d'essayer de découvrir la vie de cet oiseau et de comprendre quel peut être l'importance en fait de la préservation, d'un cours d'eau et de tout l'enjeu en fait de cette gestion de l'eau dont on a parlé ces quatre jours. Et voilà, j'ai beaucoup aimé faire cette recherche. Il y a beaucoup beaucoup de d'informations. En fait, euh quand j'étais devant la falaise, j'ai attendu 20 minutes. Je me suis dit devant et j'avais lu dans un lit photographique que vous avez à la Maison de la rivière que le martin-pêcheur s'il voit quelqu'un qui pourrait être un prédateur. En fait quand il arrive à son nid, il rentre pas dans le mythe. Il se balade pour voir si le prédateur est encore là avant de en fait de montrer où est son nom. Du coup je me suis arrêté 20 minutes un moment il y avait personne qui est arrivé et du coup j'ai joué la voix du martin-pêcheur sur beurre Burnett pour essayer de voir si un martin-pêcheur allait répondre parce que dans des recherches qu'on a fait sur un autre oiseau avec Laura, la dernière manifestation d'un oiseau à Hawaï a été enregistré grâce à un dispositif qui a reproduit la voix d'une femelle et donc un mâle c'est manifesté pour aller voir d'où venait cette femelle. C'est le dernier exemplaire de cet oiseau qui a été répertoriés. En tout cas que je me suis dit, je vais essayer mais ça a pas marché. Quand on parle des 90%, des ennemis qui ont disparu là on est sur une des zones humides qui a disparu ici. C'était une forêt qu'on appelle humide et donc il y avait des marécages etc. C'est des anciennes cartes. On le voit encore là on voit rien. Ils ont franchement c'est pas du tout naturel et en fait là on est dans une zone qui a été retravaillé sauf qu'aujourd'hui on comprend que un truc spécial mais on dit pas que c'était une zone humide. En fait les zones cette mémoire de l'eau on la ressent pas. Elle a disparu et là on est en plein dedans en plus dessous là il y avait plus de farine de l'eau quand tu as commencé le débat. Mais ces animaux dont tu parles, tu parles du martin-pêcheur. C'est effectivement un oiseau emblématique. Et tout ça c'est qu'il y a un centre un peu comme une autre qui est au bord du lac de Neuchâtel qui s'appelle la sauce qui ont le Massa pêcheur comme. Une association supplémenter l'association cet animal là. Il parle plus aux gens aux pêcheurs etc. Quoi c'est pour ça qu'on a pris et on travaille beaucoup sur cette espèce là mais on travaille sur l'ensemble. En fait des espèces c'est ce qu'on appelle des espèces phares ou des extraits, puissent etc. Et puis c'est vrai que quand on aménage des choses que ça soit pour la truite ou pour le martin-pêcheur des facto on aménage l'habitat et ça sert à toutes les autres espèces aussi donc c'est pour ça qu'on les utilise. On aime bien utiliser en animaux parce que pareil en fait et puis quand ça nous permet de faire des aménagements pour tout le monde, c'est quelque chose que j'ai pas compris dans dans le peu de temps que j'ai eu à discussions, c'est l'étendue du territoire sur lequel un oiseau. Hier à 12:47 On aime bien utiliser en animaux parce que pareil en fait et puis quand ça nous permet de faire des aménagements pour tout le monde, c'est quelque chose que j'ai pas compris dans dans le peu de temps que j'ai eu à discussions, c'est l'étendue du territoire sur lequel un oiseau comme. Hier à 12:47 Et je me suis dit mais c'est purement de la question que les aménagements que vous avez fait en fait étant de terrain de chasse parce que du coup les poissons peuvent remonter. Mais ça c'est des informations que j'ai pas eu le temps de trouver. Et aussi s'il mange les écrevisse j'étais très curieux. Si non, ok ok parce que moi je voulais trouver des agriculteurs. Je suis tombé sur des pêcheurs enfin des gens qui ont des histoires de pêche. Il y a un deuxième que j'ai pas mis qui était un gars qui venait très très bien le pêcheur qui doit être là du coup et qui disait qu'il y a des superstuff avec le machin etc. Je crois qu'ils font des trucs avec la Maison de la rivière et du coup il y a pour moi il y avait ce jeu d'interface qui se passait et la dame qui disait mais ça fait longtemps qu'on pêche plus. Voilà du bien entendu mais pas qu'on pêche plus dans le et du coup il y avait ce truc de faire revenir les prix quoi un peu et que les enfants puissent pêcher quand même quoi alors alors le poisson a des moments forts et du coup il y avait un truc qui restait hyper ambigu en fait sur la possibilité que les poissons existent et en même temps de permettre c'est usages pirates on va dire parce que là il disait c'était interdit elle me dit. Je peux reprendre parler mais c'est on parle souvent pas dans les enjeux de préservation aussi pas forcément de nature parce que c'est un peu abstrait. Finalement c'est une conception humaine et donc on en parle plutôt de comment avoir un lien entre humains et non humain. Et puis là bah tu as pris une voix, ça a donné une voix humaine. Finalement, avec ce récit et toi-même, tu as essayé de reproduire d'appeler le martin-pêcheur par les ces sons d'animaux donc il y a une infection que je trouve. C'est marrantes parce que vraiment à travers. Mais en fait tu te rends compte que sa vie dépend vraiment de quelque chose de beaucoup plus vaste et quand j'ai lu qu'il y a enfin ça c'est une donnée de 2001. Il y a 300 à 350 couples je sais que c'est ça parce que je le connais cet oiseau et je sais reconnaître ton vol. Alors je sais je savais pas comment je sais reconnaître son voile et je suis daltonien du coup normalement je sais pas reconnaître les oiseaux mais là son vol je sais le reconnaître et je me suis dit quand j'ai lu la donner je me suis ah ouais Ça c'est une bonne donnée aussi anima de moi. Dis-moi ou en gros c'est un roman quoi et chaque chapitre sont racontés par le point de vue d'un animal qui observe qui est en train de se passer jusqu'à c'est intéressant. C'est que du coup dans la dans les caractéristiques de narration c'est les caractéristiques de l'animal mais l'animal parle de l'humain et de l'activité qu'il y a autour de lui. Donc c'est au travers de d'une perception liée aux caractéristiques animales que l'humain est raconté. Il faut que ça faisait un peu ça aussi dans ce que tu racontes au-delà de la du rapport biographique. C'est et puis je regardais les observé hier. Les enfants qui suivent plus tard dans le musée et j'y voyais en fait à un intérêt aussi. Peut-être à trahir aussi? Parce que je mets ma voix bien sûr et comme tu le disais je l'entreprise aussi mais j'y voyais un côté potentiellement éducationnel fort à raconter une biographie très personnelle, d'un être enfin d'un oiseau en plus enfin du Boiron et en faire une histoire plus globale et je trouve ça assez fort à chaque fois. Mais je me dis ça peut être pas mal que tu nous lises quand même ce que tu nous avais proposé. OK ça comme ça ça s'arrête. Rien. Pas du tout ça va mais ils sont pas du tout une attention sur moi comme ça. Dans cette idée des protocoles en fait il y a plein de petites idées qui qui sont apparus. Donc c'est plutôt une suite comme ça de protocole ou de d'idées de choses à penser dans le rapport au son où sont à la musique propre et puis aussi à notre place en fait dans l'environnement et en quoi on peut on peut influencer ou réfléchir ou être plus impliqué dans notre environnement sonore donc en fait il y a. Voilà c'est cette petite pièce numéro 1 choisir un endroit attrayant. Fermez les yeux lorsque l'on se sent prête décidé du début du morceau de la pièce du trague. La composition de l'oeuvre l'écouter ont décidé la fin entre 10 secondes et 10 heures plus tard frouvrir les yeux. Choisir un endroit attrayant profondément écouter son paysage sonore. Après un moment, fermez les yeux et imaginez ce paysage dans un état différent nuit pluie vide, mondée, festif, rouvrir les yeux et revenir à l'instant trouver et entendre 5 situations différentes. 3. Dans le paysage sonore, choisir en son se focaliser sur ce son on en regardant la source la suivre si nécessaire. Lorsque le son est perdu s'est arrêté ou que l'on souhaite changer de son, on trouvait un nouveau répéter jusqu'à la fin du morceau. 4. Choisir un son continue ou répéter rivière lacs, route électricité, son éloignés jusqu'à ce qu'on ne l'entende plus chercher, l'endroit précis où il disparaît puis choisir en outre son et sans les noyer répéter jusqu'à la fin du morceau. 5 s'approcher le plus près possible du bord du lac. Écoutez la plus petite vague et on suive la fréquence rythmique et un brique peut-on exactement prévoir la suivante? 6. Marcher dans les feuilles lentement et régulièrement. Écouter chaque pas, il y en a-t-il deux identiques? Est-ce même possible d'en produire deux identiques? Ma bande son. Et 7 se munir d'un enregistreur ou un téléphone. Trouver un endroit qui nous intéresse. Nous attire durant 5 minutes cartographie en temps direct tous les sons entendus dans le paysage sonore de la manière la plus précise possible. Typologie intensité direction distance en même temps. L'enregistrer dans quelques jours ces souvenirs de ce moment et le décrire en tentant d'en retrouver tous les détails, puis à l'aide de l'enregistrement le transcrire de la manière la plus précise possible. Prendre le temps nécessaire. Réécouter et finalement comparer les trois documents. À essayer dans n'importe quel environnement chez soi, ça peut fonctionner très bien aussi et voilà trop de l'an l'autre et on sait peut-être juste un commentaire sur le dernier, ça m'est venu. Je suis en train de lire lieu de Georges Perec entre le direct. Qu'est-ce qu'on peut prendre en direct? Qu'est-ce qu'on peut avoir et ensuite avec de la distance y penser? Et puis euh ce que lui il fait pas en fait évidemment mais après de recombrer avec un enregistrement et en fait voilà qu'est-ce qui se passe. Qu'est-ce qu'on a déformé et qu'est-ce qu'on peut préciser en fait, qu'est-ce qu'on a envie d'en faire de préciser? Quand? Oui pardon oui moi je suis musicien principalement saxophoniste. J'ai fait de la musique écrite et beaucoup d'improvisations aussi. Et entre autres, j'enseigne l'improvisation libre à la haute école de musique à Lausanne. Avec le fond sonore derrière c'était super oui avec les répétitions. Ok bah bon on va. On va s'éloigner de notre notre. Est-ce que vous croyez qu'on peut aller à l'intérieur? Ça va être participatif et dynamique. Mettez-vous bien rond et pas trop distant les uns des autres. Moi je vais bouger entre vous si on a déterminé dans les mains on les range ouais. C'est pas facile pour moi de vous parler alors moi j'ai ça fait un an et demi que ça reste un peu difficile pour moi d'aller chercher une trace extase que j'étais submergé par tout ce que tout ce que je pouvais faire et tout ce que j'avais en cours dans ma tête de ce que je suis en train de le fabriquer. Mais en quelques mots moi je m'intéresse beaucoup. Je fabrique des objets qui s'appelle les déportes bois. Donc l'idée c'est de porter la voix d'une entité du bois rond et d'aller questionner. Qu'est-ce que c'est porter la boîte? Est-ce que c'est traduire? Est-ce que c'est représenté? Est-ce que c'est fictionaliser? En tout cas j'ai une je questionne ce que c'est d'aller parler à la place d'une entité. Tout ça m'emmène vers des questions de représentation d'entité naturelle. Que ce soit l'eau, que ce soit euh, des animaux, des insectes, des euh, des végétaux, des arbres ou autre et petit à petit. Dans ma recherche, je me suis fait beaucoup intéressé à comment donner la voix à l'eau qui a priori une matière qui ne parlent pas. C'est une matière abiotique qui n'est pas mais dès qu'on creuse on dit ah mais ça c'est quand même vivant parce que c'est l'eau. C'est quand même une matière qu'on ingère nous qui nous fait vivre qui nous fait se déplacer, évoluer, etc. Donc elle doit forcément avoir un vocabulaire à elle quoi? Et donc hier je me suis. On est retourné avec Peter. On était à la source et puis j'ai mis mon hydrophophone le micro que je n'avais mis par autre que dans la source pour aller écouter ce qui se passait et c'était assez intéressant ce que d'un seul coup. J'ai pu mettre hydrophone assez profond sous l'axe sous le sous le sable et puis on faisait mais comment on peut aller imaginez qu'on dit. Elle est hyper loin non pas du tout mais faisait immerger par le sable mouvant. On a vu les photos de ce que c'était cette source donc basique comme ça tout ça pour vous dire ce qui m'intéresse là. Il m'intéressait hier d'aller creuser. C'était de qu'est-ce qui se passe dans des environnements où l'oreille humaine ne peut pas aller où on n'a pas la compréhension de ce que de ce que c'est, on doit juste se représenter, c'est de ce que c'est et sous l'eau c'est un endroit où on sait pas grand chose parce que en fait on dit pas sous l'eau ça c'est très logique qu'on a pas d'organe qui nous permettent vraiment de comprendre ce qui est sous l'eau. Donc j'ai essayé de relire tout ça en disant et c'est de comprendre comment l'eau parle. Mais en même temps on a aucun moyen humain de comprendre que ce qui se passe dans l'eau et donc ce que je vous propose c'est un petit exercice de redonner la voix de la source ensemble je vais vous donner un moment des papiers et. Hier à 13:03 Je vais vous donner un moment des papiers et vous? Hier à 13:03 On continue ce qui se passe sur ce papier. C'est des onomatopées et tant que vous enlève pas le papier et que vous entendez pas un autre qui va vous faire dire d'autre chose bah vous continuez à à votre manière de lire à haute voix ce qu'il y a sur ce côté. Avoir la tête sous l'eau. Fermer les yeux. Cela vous permettra de mieux mettre la tête sous l'eau, avoir la tête sous l'eau. Le silence n'existe pas. Ça grince sa bulle ça cliquette. Attention sous l'eau brumeuse il ne faudrait pas se cogner. C'est dans les coeurs et donc c'est mon interprétation de du son de la sauce dans l'eau quoi. C'est une pâte qui est un peu se préparer. Pour ce motocrosserie, euh ouais ouais enfin moi je suis aussi musicien designer et du coup je je je là. C'est une nouvelle recherche que j'entame donc avec ce beatboxer là. On est en train de creuser mais j'essaie de d'essayer de trouver un vocabulaire de l'eau très très concret. C'est-à-dire vraiment de se dire ok en fait de l'eau qu'on entend en train de couler et en fait une voie de la rivière et qu'en fait c'est extrêmement complexe. Ça fait un truc et puis en fait c'est d'en faire un dictionnaire. Quoi ce processus mais d'une certaine manière le son est que rencontre entre deux éléments. Du coup, est-ce que c'est vraiment l'eau qui fait du bruit? Son contact avec eux exactement? C'est comme le vent dans les dans les feuilles. C'est souvent en fait les éléments naturels comme l'eau le vent. Enfin, qui qui sont souvent audible que parce qu'il rencontre si le micro est capte de la fonction de l'eau? Ou est-ce que c'est la friction de l'eau sur le micro qui parle le micro? Il capte capte les vibrations dans le milieu haut. Un micro spécial qui permet. C'est comme un micro contact. En fait ils vont pas capter la propagation du son dans l'air. J'ai de capter l'onde de la matière sur lequel il est donc c'est du quartz. En fait qui vibre c'est pas comme une membrane d'un micro qui va vibrer avec l'air et l'hydrophones. C'est la même chose mais version haut parce que dans l'eau il a pas d'air. A priori vivre comme dans le milieu dans le milieu aérien et donc c'est la. C'est les molécules qui se déplacent et donc lui va capter la vibrations. Donc c'est comme un micro contact mais un petit peu encore un petit peu particulier de micro en céramique. Voilà! Mais moi l'intérêt que j'ai avec ces micro là que je commence un peu à creuser c'est que ils ont un intérêt à la fois scientifique puisqu'ils vont nous permettre d'aller à des endroits où on peut pas aller avec nos oreilles. Ils vont à l'encontre d'une vision qu'on a de ce que c'est le monde de l'eau qui serait un monde du silence. Mais en fait c'est pas vrai du tout. C'est qu'on met un dès qu'on commence à mettre un hydrofène dans l'eau c'est extrêmement pas silencieux. Ça se passe énormément de choses. Et puis j'ai fait des instruments hier. J'ai essayé de d'écouter les poissons notamment dans le dans les aquariums, il parlait pas hier. Pas trop parler? C'est un peu déçu. Je voulais vous parler je voulais un peu. Vous voulez faire équiper et tout mais et je me dis qu'il y avait un son de d'aquarium très fort. Pas de moteur que j'avais pas eu les autres quoi il y a la confiance donc peut-être je me suis dit que c'était en rapport avec une pompe. Ouais oui il y en a actuellement une fois donc je me suis dit il y a une pompe donc ils veulent pas me parler parce que ça les saoule l'alcooloque d'à côté téléphone et après je suis allé sur le pont et j'ai là j'ai mis de l'hydrophones là j'ai des super instruments de j'ai pris les photos je sais pas ce que c'est comme ça des petits poissons là ouais et j'ai l'impression que eux ils me parlait un peu failli me parler un petit peu ils sont très curieux souvenez-vous à mon micro et il y a eu des lâchés de bulles et je sais pas si c'est eux qui vous lâcher les bulles ou si ils allaient taper dans le fond pour lâcher des bulles. Il s'est passé plein de trucs. Je faisais pas mal de Palmas tuba mais ce sera ici plutôt en milieu tropical dans un lagon et ce qui était dingue c'est que et que tu es dans un milieu qui n'est pas le tien et ça les crépitement des sons des poissons en fait qui se qui t'indique les enrochements à proximité alors que toi tu les vois pas encore parce que tu as pas la portée et tu au sou enfin la densité de son. Tu comprends que tu te rapproches d'un récif ou d'un élément naturel à Brie parce que sinon il y aurait pas. Enfin c'est rare que tu es des grands bancs qui soient juste en pleine mer quoi? Et du coup en sensation, ça faisait un truc assez étrange. Jour ça me donnait des informations spatiales et visuelles là où j'ai l'habitude de me rattacher à mon ma vision pour ça et en fait dans ces sessions là, ça me demandait de me concentrer beaucoup plus sur mon audition et de rebasculer. Du coup le rapport des sens en ayant changé de milieu en fait? Parce que je me rends compte moi en regardant un peu ça c'est que j'ai l'impression que le dans l'eau. En fait la vision c'est pas un sens qui est vachement. Intéressant! Tu vois pas grand chose quoi? Et même si tu as des bons yeux de poisson je pense si tu vois pas très loin et je me dis le son enfin en tout cas, nous on a. On a réutilisé ces questions de son dans l'eau pour fabriquer des sonars qui permet de d'envoyer un son et de comprendre la distance entre entre une surface et une autre et donc plutôt de manière militaire au début. On savait qu'il y avait des récifs ou des iceberges dans certains cas a priori. En fait, il y a aussi cette relation là entre chez certains poissons de d'espace de relations d'espace à travers le son et à travers l'espace Nord. Une de mes hypothèses, c'est de me dire qu'en fait, ils ont une mémoire sonore aussi. C'est à dire qu'en fait vous? Parliez d'odorat peut-être de vue, mais je me dis qu'il y a des empreintes sonores. Il y a des empreintes sonores en fait dans l'eau et probablement qu'il y a. Il faudrait creuser cette cette hypothèse là que en fait on se rend compte mais humains dans l'air, on le fait très très. Logiquement on sait la taille des espaces savoir d'où vient un son et je pense que les dans chez certains poissons il y a cette sensibilité là en fait. Perturbe les communications. Mais après il y a aussi enfin nous on dit tout le temps communément qu'on a cinq sens. Mais on en a pas ça qu'on en a 9 plutôt et notamment proprioception le fait de sentir la douleur à l'intérieur du corps. Le fait sentir la chaleur quand il voit des choses et par exemple le fait de d'avoir conscience d'un espace. Il est lié certain Louis mais il est aussi il y a d'autres choses. Donc est-ce que aussi la notion de sens elle est pas très anthropocentrée? Et qu'en fait dans les capteurs sensoriel c'est en fait un sens qui se définit autrement que par un sens de Louis purement et qui utilise le matériel auditif mais qui pour autant par ses caractéristiques n'est pas que un matérial auditif. Vous serez en fait un tiers. Ce sens que nous on ne sait pas qualifier où est la perception du son chez le poisson. Je commence un peu à lire dessus. Je comprends pas tout d'ailleurs parce que je sais pas trop mon domaine mais de ce que je lis c'est que c'est. Ils entendent pas comme nous on entend avec une oreille. Mais il y a aussi des ils entendent le son physiquement. Il sent que vibrations c'est-à-dire qu'en fait, il y a vraiment une perception physique du son aussi qui doit probablement jouer aussi au niveau de tout leur corps, quoi le sens qui est lié à la ligne latérale. En fait, ils comprennent les pressions qu'il y a autour d'eux et en comprenant cette pression bah on comprend ce qui se passe en fait et qui s'approche qui repartent c'est une perception spatiale en quelque sorte la taille de population de poissons au lac du Sénégal et qui avait en fait commencé après avec des pêcheurs qui eux pêchent en apnée en écoutant et en sachant reconnaître les voix des différents bandes poissons et du coup à qui il a demandé de placer des hydrophes du coup aux endroits où ils vont pêcher et à travers ces hydropoles. Donc il a écrit ce article scientifique. Euh en collaboration donc avec ces pêcheurs qui ont vraiment une compréhension. Euh auditive des poissons qui vont chasser et à travers ces hydrophones il a réussi à être beaucoup plus précis. Enfin c'est ce qu'il disait dans cet article sur la quantité et la variété de poissons que non avec une observation à tous les discriminer c'est traditionnel. Je sais pas ce que ça veut dire en milieu marin mais en tout cas il y avait ce genre de connaissance sur lesquelles lui. Il avait aussi basé sur la recherche. Ouais si je la retrouve ça fait quelques années que je l'ai vu puis pour ceux qui veulent faire de l'apnée dans le lac ou comme ça moi je peux que vous conseiller prenez deux cailloux vous les taper ensemble. Vous attendez 10 secondes et il y a des fers qui viennent vous dire bonjour non? Pourquoi et en fait tu prends de cailloux tu les tape un peu ensemble et tu as les perches qui vont venir te dire bonjour. Enfin c'est vraiment un truc qui est connu en plongée, quoi tu et les perches mais enfin vraiment mais super curieuse! Merveilleux de son côté ok ouais! Et puis en Suisse il y a l'école traditionnelle standard comme ça. Et puis il y a des enfants qui ont des difficultés avec l'école traditionnelle pour différentes raisons que ça soit le rapport à la discipline ou à d'autres choses, etc. Et les parents ça c'est une particularité dans le canton de Vaud notamment ils ont la possibilité de faire l'école à la maison mais et puis l'école d'or etc. Sans aller dans l'école standard à condition que les enfants soient subis une fois par année, c'était un programme qui passe, etc. Nous on accueille justement à la Maison de la rivière un groupe de parents qui s'appelle les enfants où ils font ça comme ça où ils font de l'école d'or, différente, etc. Monter cet espace là, etc. C'est un déclencheur automatique. Ok comme tu veux. Hier à 13:19 Ouais c'est pas mal si. Super! Hier à 13:21 Votre droit à l'image pour que ce photo soit publié sur mon prochain rapport d'activités aujourd'hui. C'est génial. Non j'ai pas besoin de courir moi ça clignote pas. Arrête elle arrive. Allez viens toc! Bravo! Hier à 13:23 Euh préc. Hier à 14:42 Accompagner auprès d'autres alors oui c'est ça. Une question aussi peut-être Noël parce que c'est la Maison de la rivière. Moi j'ai l'impression qu'on a enfin l'impression que ça me donne d'avoir traversé ces quatre jours. Et puis c'est ce dernier jour avec vous. C'est qu'il y avait des 5 singularités en fait au sein même des méthodologies de d'artistes pour observer un terrain et que cette singularité je trouve qu'elle est importante de de souligner. C'est-à-dire que à chaque fois que je vois des articles de recherche création ça m'endort à chaque fois parce que c'est la théorie pourrie sur les artistes sont super, il faut des instruments etc. Mais concrètement en fait si on est théoriciens c'est pas des praticiens qui prennent position parce qu'il hyper bizarre en fait en fait. On a l'occasion d'avoir une sorte de concentré. Je vais te loge hyper concrète qui un peu à mettre en regard de méthodologie de toute façon scientifique de comment on aborde un terrain et comment on aborde une sorte de type d'observation. Bon je me lance mais j'ai noté un peu des choses un peu en fonction de quand chacun passait puis d'un seul coup je me dis avec des actions qui venaient un petit peu symboliser ce que vous êtes en train de faire. Donc par exemple j'ai noté un peu. C'est pas forcément ce qu'il faut mettre mais je me suis dit dans une observation. C'était fonctionnalisé radiographie photogrammétrique Adélaïde c'était proportionné alors il y a des femmes qui je pense qu'on peut vraiment. Laura gaillard c'était incorporé Laura d c'était odoré Tom il y avait arpenté enquêté rencontrer. Signifier re-spatialiser remémoriser Marion c'était déplacé? Vociférer Olivier avec biographie et puis Laurent instrusionner et écouter. Mais je me dis c'est des verbes d'action. En fait le verbe d'action, je trouve qu'ils sont assez forts et qui pourrait être descendre d'entrée comme ça à des petits textes assez pratiques de test. Comment on imagine ces façons de faire quoi? Ça c'est simple. C'est efficace! On décrit des procédés, beaucoup de projets et j'étais en train de le souhaiter sonner un peu en verre d'action aussi donc je sais pas ce que tu veux dire et de comment parce que le verbe d'action. Mais tout de suite c'est l'idée qu'on est qu'on est passé avec les pierres donc on réfléchit. Mais déjà, est-ce que en fait peut-être on peut faire aussi un cours de table sur? Est-ce que ça vous paraît intéressant de fabriquer cet objet éventuellement de publier? Est-ce que vous préférez que ça reste des archives? Est-ce que enfin tout ça ça pose question quoi qu'on pourrait faire un tour sur comment les gens ont vécu la chose parce que je pense que ça va durerait beaucoup sur ce qu'on a envie d'en sortir aussi dans chacun a vécu là, ce qui s'est passé quelque chose. Et si le but c'était de contribuer à une recherche en présence? En venant avec notre point de vue c'était euh venir. Voilà écoutez je précise juste te rencontrer. C'est très simplement si c'était entamer un film qui fallait continuer. Ensuite pour un je sais pas après quoi. Est-ce qu'on met un chronomètre? Et du coup je pense que j'ai été assez déstabilisé pendant deux jours, euh non mais pendant un jour et demi du début quoi en fait? Voilà dans le sens rien enfin juste allume le truc de un geste trop généreux aussi de nous accueillir et de tout ça et et voilà. Et donc du coup moi j'ai vachement de temps aussi à sortir du mode dans lequel je suis pour plein d'autres projets et de trucs en sachant pas très bien si je devais me mettre dans un mode ou pas. Et voilà ça c'était un premier point j'ai l'impression j'ai juste réussi à faire ça. Voilà c'est ça moi mon ressenti en tout cas c'est d'avoir juste un peu déracieusement dans un endroit vers un autre. Je lance le micro. Je continue oui en fait moi j'étais en train de me dire je crois que aujourd'hui je commence alors hier j'ai commencé à me dire le Boiron maintenant ça ça commence à enfin ça c'est devenu ça devient personnel et je pense que ça m'a pris jusqu'à hier de repasser dans les endroits et de me dire. Ah oui mais en fait cet endroit je le connais. Ah oui c'est là qu'on a vu ça. Enfin de travailler aussi avec le fait de répéter l'action de d'être au bord de la rivière. Et puis je pense qu'avec vous dans le groupe ça commence un peu maintenant où je suis un peu là en fait ces derniers jours. Mais j'ai l'impression que maintenant je commence gentiment à définir chacun chacune en tant qu'individu à part entière et pas comme juste nous en groupe de plein d'individus. Du coup c'est je me dis purée en fait moi ce que ça me donne envie. Ce serait de réitérer la rencontre de continuer. Ici ou ailleurs mais en tout cas mais en tout cas réitérer cette chose de du protocole d'observation. Enfin, je trouve ça vraiment intéressant. Effectivement de comprendre comment chacun chacune se positionne par rapport à la découverte d'un terrain d'un territoire. Voilà ça me donne envie de ça aussi parce que ça me donne envie de comprendre aussi comment qui on est chacun chacune et qui on est en tant que groupe? Et voilà c'est ça que ça me donne envie. Qui attrape le micro? Moi aussi j'étais très déstabiliser au début et je pense le fait de pas connaître le lieu et de pas connaître du tout le mode de pratique que vous avez tous nous avec vos protocoles et vos manières de explorer. Un monde de manière très à vous donner des règles jusque pour moi. C'est plus freestyle. À chaque fois. De manière générale on a moins de hier. Disons on y va un peu plus ouvert je pense. Au début ça déstabilise un peu et mais par contre j'aime beaucoup ce que tu faisais le rat sur l'idée de familiarité et je pense que enfin c'est assez intéressant. Cette idée de maintenant, je la connais la rivière ou maintenant je connais ce lieu spécifiquement. On a beaucoup travaillé récemment sur un projet sur la mémoire et on était tombé sur une station de anatine qui disait que plus elle fréquentait un lieu pour aller ramasser des champignons. Plus elle connaissait à la fois les champignons mais aussi le lieu de manière plus vaste mais je trouverais ça intéressant de pas oublier la rivière dans la dans la manière de rendre. Ensuite cet objet à la fin que presque le sens la personne à qui on écrivait fin à qui serait la publication serait aussi cette rivière entre autres. Je trouve que ça serait important de pas la mettre de côté puisque c'est elle qui nous a informé tout au long. Regarder la carte du Boiron moi c'est quelque chose que je fais souvent de regarder des cartes. Je vais à la montagne depuis que je suis gamin avec mes parents et tout et j'adore les cartes. Mais là pour le coup j'ai rien regardé, je suis venu et je rejoins ce que disait Tom sur est un peu déstabilisé. Qu'est-ce qui on est en fait au sein de ce groupe? Qu'est-ce qu'on fait ici? Et en même temps j'ai embrassé ça. Je n'ai peut-être pas appris à protocoliser encore mais je pense que j'y arrive. Je pense que là j'ai capté ce que ça veut dire. Mais en fait il y a quelque chose que pour rejoindre ce que disait Laura que nous on a essayé de faire que je mentionnais hier avec quelqu'un avec quelqu'un. C'était de proposer une résidence artistique de deux semaines sur un sujet, donc c'est quelque chose qu'on a fait sur l'estuaire de la Charente. Donc en Charente en France on a rassemblé cet artiste d'horizon complètement différent, ça représentait plus ou moins ce qu'on avait ici et on a conscience ensemble une performance et aujourd'hui j'avais l'impression qu'on était en train de faire, c'était trop beau de voir l'enchaînement. En fait même la liste qu'on a fait, je sais pas pourquoi mais ça allait trop bien l'un après l'autre. J'ai eu l'impression comme si c'était naturel et même les lieux. On est arrivé quand on est sorti qui faisait sens et là je me demandais s'il fallait pas peut-être de déclarer. Après je me suis senti privilégier pas d'aider mais de contribuer à ta recherche Benoît et je me dis que c'est un super outil en fait de rassembler 8 9, je sais pas combien on est cerveau autour d'une thématique mais de peut-être même le déclarer dès le début qu'on participe à une recherche qui j'espère. Enfin je le souhaite. Je sais pas qui peut-être précieuse pour toi en fait. Et je me dis c'est parce que tu disais Marion donc ces recherches en groupe. Je pense qu'il y a une puissance ici c'est très court je trouve aujourd'hui j'aurais bien aimé avoir un jour de plus franchement même enfin l'histoire que je vous ai lu elle était vraiment pas aboutie pour moi. Mais bon voilà c'est un jeu et j'aurais bien aimé avoir une journée de plus même formaliser plus peut-être le moment de rendu à la Maison de la rivière. J'ai trouvé que c'était un peu improvisé et qu'on n'avait pas complètement l'attention de l'équipe et ça aurait été d'avoir peut-être ce moment de rendu un jour en plus et de d'avoir des formes de rendu plus abouties pour certains et certaines et après il y a des personnes qui ont des trucs dingue et trop beau. Mais voilà peut-être de déclarer plus l'intention au départ et peut-être mais peut-être pas peut-être déjà ce que disait ça. Hier à 14:56 En fait, ce serait tout aussi intéressant et on pourrait. Je trouve ça super! En fait euh non mais c'est vrai non mais c'est très bien. Elle est géniale mais du coup effectivement. Enfin moi j'ai envie de savoir sur les truites et puis surtout les toutes les autres choses. Il y a tellement de trucs. Enfin ça en plus pour moi qui a vraiment un peu particulier, ce qu'il faut vraiment que je prenne des décisions assez drastiques dans ma recherche parce que je parle de 1000 trucs et tout ça. Du coup j'arrive ici puis je repars dans le haut de la vidéo donc c'est d'un côté ça m'aide pas mais en même temps oui évidemment et voilà. Et puis bah c'est génial d'avoir enfin d'avoir toutes les différentes visions et en fait mode de pensée et qui se mettent ensuite dans diverses actions. Évidemment j'étais triste de pas être avec vous hier et ce matin c'était bien. J'étais dans le train, je pensais à vous. J'aimerais vraiment il y avait une espèce de choses comme ça et donc voilà tout ça pour dire que je suis aussi d'accord. Effectivement là s'il y avait encore deux trois jours effectivement là je commence à à la fois ça fasse être approprié un lieu et d'une certaine manière de s'approprier aussi en groupe et mais donc c'est bien c'est que tout le lien terminé sur une sur une c'est même pas une frustration c'est que des envies quoi et voilà mais c'est très bien. Si on peut mettre d'une certaine manière ça en forme sous quelle forme? Je sais pas parce que c'est parce que c'est pour nous. Est-ce que c'est pour le partager? Est-ce que c'est pour le poursuivre? Je sais pas mais en tout cas une forme ça c'est je trouve que c'est bien évidemment. Vraiment vraiment du bien de rencontrer d'autres personnes et en plus je peux avoir l'habitude de travailler en groupe mais en général c'était des gens qui vivent sur scène comme ça. Donc c'est vraiment le même genre même langage et autres. Et là pour moi c'était c'est toujours une sorte de challenge. En fait de savoir en fait commence comme on se parle ou en tout cas pour ne parler que de mon point de vue. Comment je parle avec? Je partage un peu ce que tu as ressenti. Au début je savais pas trop et je crois que je l'ai un peu expérimenté j'ai besoin. Et euh ça c'était quand même assez. Et et comment dire en fait aussi dans une phase où je suis en train de revoir pas mal de trucs. Essayer de recouper c'est de le préciser et en effet d'une certaine manière j'ai eu un point pour moi. Ça a eu un effet positif aussi parce que c'était pas ouvrir pour ouvrir. En fait c'est avoir la conscience que justement il y a d'autres personne avec qui je le fais et d'une certaine manière on vous voit assez parler. On doit pouvoir parler à peu près de la même chose et je trouvais ça assez intéressant de me retrouver dans ce truc là à midi. Ouais je sais pas c'est quoi. Je sais pas par quoi je vais penser. En plus j'ai pas de sel dans le bon. Bref tout ça mais quand même de. C'est pas mal, ça revient. Merci à vous en tout cas. Concernant. Pour commencer sur le séjour enfin l'orga et tout moi je trouve que c'est très chouette par le fait que ce soit facilité par une chouette organisation déjà et aussi parce que enfin le groupe s'est bien passé quoi et ça sur plusieurs jours on n'est jamais sûr et je trouve que c'était de cette manière-là. Enfin c'était très chouette et du coup merci pour ça. Merci pour le gars. Moi en arrivant et en lisant le brief il y avait quelque chose où j'avais des difficultés à me projeter parce que j'ai beaucoup de mal à m'identifier au mot artiste et du coup c'est quelque chose qui ou du coup je me disais mais du coup c'est quoi ma place là dedans et j'ai pas répondu à la question mais mais en tout cas c'était chouette aussi de pouvoir rencontrer tous ces champs disciplinaires différents sur un même sujet, ce qui fait qu'on avait une richesse de sensibilité et de et de manière de ouais de ressentir un paysage très différente et ça je trouve ça bien et je trouve ça. Hyper intéressant d'avoir l'occasion de l'explorer sous cet aspect là afin d'avoir l'occasion d'observer un terrain sous cet aspect et je rejoins l'idée de que ce serait super! Chouette de le reproduire, y compris par un curiosité de de vous rencontrer, de rencontrer vos pratiques sur d'autres. Notre terrain en fait. J'ai trouvé. Que c'était pas mal c'était bien. Le programme se décomposait pas mal entre la première journée de une version rencontre puis toi qui nous guide, puis nous qui avançons. Enfin c'était pas mal. Effectivement ça donne envie comme tu disais qui un temps plus de formalisation. Sachant qu'on sait que si on cale pas les choses de manière précise maintenant ça va se perdre enfin. Très enfin, on réalise quoi? Et ce serait dommage parce que je trouve que ce que tu disais sur la rivière la mettre à l'honneur. Peut-être même d'un adressage. Ça pourrait être intéressant pour faire mémoire aussi pour nous de ce moment et en tout cas moi je trouverai ça très intéressant de le partager de l'éditer de faire cette chose-là et du coup ce que je me demande c'est est-ce que est-ce que c'est un éditage brut entre guillemets de ce qu'on a produit? Ou est-ce que c'est un temps d'après qui est plutôt dans le lien avec toi ton projet? Bien que je me doute bien que il y a plein de choses qui n'ont pas de de liens directs qui vont que alimenter. Voilà mais en fait je trouverais ça intéressant qu'on ait une lecture de la suite pour toi suite à ça. En fait je sais pas si ça fait forcément partie de cette édition mais je trouverais ça intéressant que il y a un positionnement critique aussi dans ce rapport là pour permettre de valoriser le fait que bah qu'une recherche, elle se nourrit de formes multiples que la rencontre est une forme de recherche, etc etc. Et je trouvais que ça permettrait de sortir juste de quelque chose de restitué et plutôt être dans un positionnement critique en fait. Je rebondis vite et sur ça. Moi j'ai l'impression que l'idée de faire une publication après être un ouvrage c'est le temps de l'écrit, c'est-à-dire que le temps de l'écrit c'est prendre tout ce qu'on a produit là en terme d'image de chronographie, de d'expérience ou autres, de tout remettre au même endroit et d'avoir ce temps d'éditorialisation ce qui est un temps où on va écrire. On va se positionner. On va questionner et puis on va résonner avec ce que chacun et chacune est en train de faire aussi dans son propre travail. Parce que enfin moi je moi je verrai. Je vais je vais utiliser mais je vais parler de ce qu'on a fait là dans ma thèse clairement enfin parce que ça fait que je rentre le que j'ouvre. Et c'est ma volonté. C'était ma volonté de base de dire pour réfléchir avec moi. Ça va me ça va me me montrer qu'en fait c'est cool de faire ça quoi il est un peu un truc de motivation aussi autour de tout. Mais j'ai envie que moi pour moi la suite pour moi. C'est vraiment que ça nous servent à toutes et tous. Euh de manière hyper pragmatique c'est-à-dire que en fait on a besoin de publier. On a besoin d'écrire. On a besoin de entre nous se motiver à faire des productions scientifiques parce que c'est difficile. On n'est pas invité à le faire. Enfin, c'est difficile pour nous de rentrer dans des revues de rentrer dans des magazines de faire des articles scientifiques donc c'est l'occasion. En fait de c'est l'occasion de ça en fait pour moi enfin de se donner cette possibilité. Là c'est c'est que ça nous sert aussi pour notre. C'est pragmatique. C'est pas tombé dans l'urine. Que j'ai particulièrement bien aimé mais que pas tout le monde a pu passer parce qu'on était dans la voiture et c'est le débrief critique qu'on a fait avec Tom et Adélaïde de la première journée et ça j'ai trouvé ça hyper chouette parce que c'était vraiment un moment où on a discuté de ce qui nous avait plu. Pas plus de ces deux scientifiques qui parlaient en fait et il y avait plein de choses en fait qui étaient problématiques ou pas et je me suis dit. C'était dommage. Ensuite qu'on n'est pas trouvé un moment pour partager tous ensemble ce moment de l'hybride pendant la voiture, j'ai écrit deux trois trucs dans. De la juste reposer aussi émotionnel le truc qu'on a traversé les plus de pression etc. Parce qu'en fait la méthode la plus simple avec laquelle on arrive à ressortir dans la matière de la recherche et la matière enfin. Et donc alors moi c'est évidemment un peu différent puisque ça fait un an qu'on en parle. Quel mot Boiron évidemment que je suis allé le regarder, je l'ai remonté. Sur cette petite carte avec quelques petits imprimés, j'ai noté tous les endroits où le Boiron était traversé. C'est marrant parce que c'est resté en fait sur sur le produit presque déjà quelque chose que je voulais aller vérifier et et au-delà de ça en fait moi je suis venu aussi avec un pari que que j'essaye de défendre sur le groupe de recherche que je suis en train de construire. C'est cette idée que en partageant les les pratiques et ben on arrive à la fois à garder nos singularités et en même temps à se parler et moi ce que j'ai trouvé hyper touchante et intéressant. C'est que finalement c'était hier midi on s'est dit non. C'était avant-hier avant-hier midi. On s'est tous présenté ce qu'on faisait de manière très formelle sur un écran et tout ça. On était tous un peu inquiets presque de raconter. Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir raconter. Des fois je vais parler et c'est un temps très chouette mais j'ai trouvé qu'en fait aujourd'hui avec un thème commun et une connaissance commune même si elle est très différente avec cette familiarité qu'on avait acquis de la rivière parce qu'on partageait de nos pratiques qu'on arrivait plus à les comprendre parce qu'il y avait quand même un objet commun et cette question de partager les manières de faire en recherche. Elle est essentielle parce qu'on dit toujours que les chercheurs et doctorants et tu vas apporter ta petite pierre à un très grand édifice mais souvent en fait les maçons tu les vois pas quoi? Il y a un truc où la recherche c'est quelque chose d'extrêmement solitaire alors que c'est censé ne pas l'être et du coup le pari qu'on avait fait avec Benoît aussi. C'est enfin en tout cas moi l'intérêt que je voyais c'était d'essayer de comprendre si. Hier à 15:10 C'est enfin en tout cas moi l'intérêt que je voyais c'était d'essayer de comprendre si. Hier à 15:10 Sur le marché de mettre des chercheurs ensemble et c'est vrai. Il y a raison ça aurait pu ne pas prendre du tout. Tu sais du tout. Il y a eu quand même un choix aussi de. Mais je trouve que c'est pour moi c'est dans ce sens là ou au-delà de ce qu'on a produit et de effectivement s'adresser à la rivière qui nous a informé qui vous réunissent. Et ça m'intéresse beaucoup mais ce qui m'intéresse au delà de ça c'est de faire un peu la démarration. Que c'est possible? Quoi à une échelle toute petite? Parce que c'est vrai là on commence à peine à se rencontrer finalement par dire de et puis surtout sur ces formes de recherche. On est obligé de mettre un peu de soi et donc ça crée. Ça crée la rencontre. Et donc la question de qu'est-ce qu'on fait va au-delà de effectivement la publication. Oui carrément il faut qu'on mette aussi sur la table. On est passé que des poètes c'est aussi ça peut nous servir mais aussi de elle pourrait faire en tout cas essayer cette question. Ça pourrait donner envie aussi à d'autres personnes de faire ce genre de programme en montrant que ça peut fonctionner quoi une remarque que j'ai par rapport à ce que tu dis, ça me fait penser à quelque chose pour des futurs workshops que je trouverais intéressant. C'est que là on aborde les méthodologies de travail de chacun sous le prisme du terrain qu'on rencontre mais qui finalement sont extrêmement partiel par le fait que ça s'applique à notre protocole demandé. Je pense que j'aurais aimé même si je vois pas où ce serait rentré dans le temps imparti. Mais je pense que j'aurais aimé avoir un temps d'échange plutôt informel convivial qui parle de des questions qui nous traversent en tant que dans nos activités. Après c'est je pense que je pense que tout le monde a des questions. Moi par exemple le fait que je sois en début de parcours, j'en ai des milliards. J'imagine que les séminaires et les temps formels des laboratoires sacs et compagnie sont aussi dédiés à ça mais je trouve que non. Du coup je trouve qu'en fait je trouve qu'en fait ces occasions là et c'est tant là qui sont mis du travail ni de l'informel. Ça pourrait être chouette aussi qu'on est des temps un peu hors du cadre du terrain sur lequel on est juste pour discuter en fait de ce qui nous traverse parce que parce que parce que je pense que la un peu comme tu dis la preuve par l'exemple la preuve par le moment partagé. C'est aussi se rendre compte qu'on a des questions similaires malgré le fait qu'on soit pas dans les mêmes champs qu'on peut se retrouver sur des méthodologies et des outils de travail malgré le fait qu'on soit pas dans les mêmes champs et je trouverais ça très porteur. Enfin moi je sais que j'irai trouver mes propres supports pendant ces années qui arrivent mais profiter de ce genre d'occasion un peu hors contexte et très privilégié par le cadre d'organisation pour avoir ce temps là et je me dis que d'une certaine manière dans la remarque que je faisais ou je trouverais ça intéressant que la production ne soit pas qu'un temps qu'un objet de restitution mais aussi un objet critique. C'est un peu dans ce même rapport là, c'est à dire au delà de d'un rapport critique qui est appliqué à ton sujet de recherche, même de manière générale qu'on est un positionnement vis-à-vis de notre propre dans le sens où je sais que ça va continuer de maturer quand je serai parti. Mais je pense que ça peut être aussi un temps qui est dense et workshop là et dernier truc auquel je pensais. Oui, ce que je me disais par exemple la forme avec laquelle ça pourrait prendre comme on dit la forme en tout cas que ça pourrait prendre. Ce serait par exemple chacun arrive avec ces deux questions du moment où est très vaste. Une question ça peut être des questions méthodologiques ou des questions métaphysiques peu importe, mais peut-être très conditionné entre guillemets. Les personnes à se préparer à être dans cette posture de partage sur leur situation de travail et je pense que ça s'applique autant même à vous trois qui n'est pas en thèse. Ça change rien en fait. Enfin, c'est juste des questionnements qui nous traversent en tant que professionnel quoi? J'étais hyper frustré du début de par rencontrer en fait direct faire un tour. C'est possible des habits que j'étais motrice que dans les politiques dans les méthodes que j'applique et qu'en fait d'un coup on peut fêter effectivement aussi dire avec quoi les personnes arrivent. En fait il y a des gens. Ils arrivent aux personnes dans leur famille mais juste c'est très très bien de savoir pendant la semaine prochaine leurs projets ils ont pas ils entendent rien mais donc du coup on va adapter des planning de la cuisine plutôt géré par contre. Voilà et en fait aussi futile ou important soit-il le truc de la présentation et de la préoccupation je trouve trop bien parce qu'en fait derrière c'est des fils rouges où il y en a qui vont se reconnaître et commencer à parler de trucs et des briques. Pour moi c'était ça. C'était juste sur la question des articles, des articles et de dire. En fait qu'est-ce que l'horizon de communication déjà ou pas? J'aurai le revenu, un truc machin et de l'autre. Voilà un tour de table aussi. Des thèmes qu'on veut peut-être? On est battent assez clair, c'est qu'en fait je réponds juste sur la partie de publication. En fait on a a priori on aurait un budget et on va être si on n'a pas assez on va. On va aller chercher un peu d'argent mais si je me trompe ce qui se passe c'est de qu'on crée notre propre publication de ça. Notre propre objectif en fait de faire notre propre livre en fait sur ce qui s'est joué cette semaine et c'est pas enfin moi de mon point de vue. C'est pas tellement de montrer la matière qui a été créée pendant quatre jours mais aussi de vous avez été invité aussi parce que vous avez une pratique et cette pratique elle est pas que world quoi? Du coup en fait c'est aussi un temps pour vous parler de vos méthodologies de d'observation, de recherche et d'autres, quoi autour de ces questions de lien avec un terrain après des images et les illustrations à ce qu'on vit au Voiron et ce qui s'est passé comme fil rouge et puis il faut qu'on imagine. Enfin, faut qu'on éditorialise bien l'objet, mais je pense que la question que vous avez l'Aïd pourrait être la question que chacun se pose c'est que moi je l'ai noté comme ça. Comment l'expérience a résonner avec mes questions avec nos questions? C'est ce qu'on a pas tous les mêmes questions et donc ça permet de à la fois de se relier à l'expérience qu'on a vécu et en même temps de de savoir on dit. C'est vrai que tout ça c'est de la matière qui qui est utile à Benoît mais je pense qu'elle est utile aussi pour chacune de nos recherches j'espère. Du coup le lecteur envisager ce serait des chercheurs les chercheurs en situation de précarité. En quête de là, qu'est-ce que c'est être sur un terrain? Qu'est-ce que ça? Qu'est-ce que c'est être artiste ou designer sur un terrain en débarquer enfin de partir de cet état de? Une page blanche et puis je coupe dans le regard la relation à la science. Il y a plein de il y a plein de si on décidait maintenant de fixer une prochaine rencontre et on s'est dit ok où et quel est le thème. En fait, ça m'intéresserait de prendre un thème qui m'intéresse personne. Euh a priori mais vraiment un thème qui n'intéresse personne. Enfin c'était formidable et c'était c'était super d'avoir cette peur de montrer et effectivement enfin d'être à la fois au service. Pardon dans un magasin dans le bon sens du terme mais en même temps évidemment on sait tous et toutes questionner aussi commence à nous. Ça nous déviait ou peut-être au contraire, ça résonner avec nos thématiques mais devront partir avec une thématique. Ça nous intéresse pas ou ça me paraît difficile. Ou vraiment ok? On va sur un truc qui a priori tous on n'aime pas et on aborde et on arrive après en préparant de nous questions par rapport à cette chose-là. Qu'est-ce qui pourquoi? En fait quelle question ça nous ça nous ouvre de démarrer par de tour de questions comme comme tu le disais et après voilà après on a toutes et tous ce qui est maintenant. Comment est-ce qu'on aborde ce thème mais vraiment qui? A priori aucune raison d'aborder en fait pour aussi laisser tout l'affecter et comment dire les les expectatives, les attentes, les voilà. Et ouais je sais pas. C'est le thème qui me traverse depuis que je vous en présenter en train de parler tous ensemble. Mais c'est la question de l'Est, seulement des pratiques de la recherche et de l'artiste. Et seulement tu as dit la solitude dans les pratiques et moi je trouve que ce qu'il y a une très joyeux là. C'est ce qui se passe quand on fait classe. C'est ce qui se passe quand on fait collectif un peu mais avec un objectif de mêler de mélanger, la sauce quoi etc. C'est que là moi je me suis éclaté de fou avoir comment plein de gens pensent différemment moi et qu'en même temps ça fasse collectif de recherche et du coup j'ai eu l'impression que c'était un peu ça le thème et moi. J'avoue j'aurais besoin de fixer quelque chose comme une attention de l'écriture c'est-à-dire que si c'est juste l'agrégation des éléments de la recherche. Je pense que ça fait beaucoup de sens pour toi mais ça doit faire à peu près aucun pour moi et du coup je sais que je vais galérer à mettre le temps qu'il faut dedans et voilà et par contre j'ai eu l'impression que ce truc là de la solitude. En plus, il est très politique en ce moment-là dans des endroits de pratique et à la, merci de passer le ball-trap des artistes et des structures éventuellement. Donc en plus il y a un geste fort que je trouve mettre des artistes ensemble dans la pièce qui garde leur singularité mais qui se réunissent pour bosser sur une thématiques qu'elle soit dans le sujet de quelqu'un ou or du sujet de quelqu'un. Peu importe en fait et que ce truc pour moi c'est très situationniste. J'ai kiffé aussi de dire en fait là on est en train de faire un exercice que certains autres à des moments. Il a fallu politique. C'est très très forts sont en train de faire. Je me suis vraiment dit ça au moins trois ou quatre fois. Voilà. Hier à 15:22 Voilà. Hier à 15:22 Encore je pense que ça n'est plus beaucoup. C'est convoqué régulièrement mais là quand j'entends utiliser par rapport à ça que les qu'on trouve vraiment ça là dedans, s'il y a une raison d'être là, première du groupe de recherche qui du coup débat déborde déjà du groupe de recherche. C'est un collectif quoi? J'ai des graphistes des artistes designers qui me demandent s'ils peuvent équiper du truc. Là je t'en parler ce midi. Les projecteurs vont existantes comme l'activisme et en gros je leur dis bah c'est pas vous qu'elle allez vous équiper des trucs vous allez rencontrer des collectifs. Comme je sais pas les soulèvements des gens sur les essais et des incestes etc nous on équipe et vous allez faire du coup qui se passe pour ils ont comme d'un coup ils ont trouvé une raison d'être quoi parce que ils sont déjà des causes qui étaient militantes. Donc moi j'ai fait juste un objet intermédiaire pour les faire rencontrer des choses dans lesquelles militer les engager politiquement et là ils vont rencontrer d'autres gens des designers et autres qui se tirent la bourre au quotidien pour gagner leur vie et je trouve que ce truc là là par exemple c'est ce qui s'est passé quoi donc? Personnellement je viens de découvrir juste à l'instant que certains points que tout soit final et toutes vous êtes dans une situation de spago. Enfin en découpant j'avais pas du tout imaginé que tu étais dans cette situation de d'avoir du point d'être arrivé ici dans un groupe comme ça un peu sans savoir que tu étais légitime enfin que je définis. Enfin moi en tout cas quand on est arrivé quand tu es vraiment de cette idée de pas du tout être légitime parce que Ben en plus on n'est même pas dans un doctorat. Donc enfin je suis pas du tout à ma place mais c'est vrai que de découvrir dans une conversation le dernier jour que c'est presque ce que le sentiment de tout le monde. C'est en effet. C'est dommage en fait de pas l'avoir découvert mais pardon on va avoir fait ensemble peut-être de mes approches toujours très pragmatique peut-être qu'en fait moi il y avait le fait qu'on avait pas beaucoup de temps dans tous les jours. Lundi vous avez des lundis en train de matinée et qu'en fait au moment où on se présentait les choses pour que ce soit déjà un tout petit peu plus rencontrés de manière informelle et que ce soit un peu plus, on lâcher prise quoi. Vous connaissez en fait à deux ou vous connaissez tout le monde? Et il y avait un truc qu'on savait que ça allait matcher. Enfin c'est un peu comme une recette. Mais voilà clairement enfin moi en tout cas, j'ai eu l'impression d'avoir clairement construit comme un comme un temps pour la Belgique comme un temps pédagogique. J'ai imaginé les choses depuis échanger de la même manière que je fais avec mes collègues profs quand je fais des cours en licence mais c'était pas le cas. Mais finalement d'appliquer les procédés pédagogiques à ce moment-là. Mais ce truc de il y a certains procéder qui fonctionne qui peuvent être changées effectivement sur d'autres avant de venir. Je sais pas non mais par contre je pense que quelque chose que j'ai entendu de manière récurrente dans différentes choses. C'est le fait de malgré le temps imparti et enfin c'est quelque chose moi-même en organisant des trucs. Un peu comme ça je me suis déjà fait surprendre mais je pense qu'il faut pas minimiser la place de l'échange informel dans le timing et lui et lui donner une valeur vraiment en tant que telle. Enfin là je dis pour les prochains enfin ça s'est très bien passé. C'est pas une c'est pas en mode. Vous avez vu notre premier programme? Ça aurait été chaud, c'est normal? Vous qui avez la tête dedans? Mais du coup je pense que en tout cas enfin j'imagine. Mais en tout cas moi ça me donne beaucoup envie d'imaginer ça au cours de l'année prochaine sur mon terrain avec vous tous et et et je pense que ce serait important de de banaliser le temps informel pour permettre à la fois de délier la parole pour permettre enfin tout ce qu'on a déjà dit quoi le problème de transport qui prenait quand même beaucoup de temps. Aussi sur le planning de la journée qui était ce qu'on pourrait faire avec tout ça. Je me disais que une chose c'est de effectivement de reconnecter tout les carnets. Tout ce qui a été produit d'archiver tout ça ensemble et puis de ce que je comprends aussi de la discussion là qu'on a c'est que c'est ce que tu disais un peu Tom c'est qu'en fait. Moi j'ai l'impression qu'on s'est posé des questions un peu plus avec un peu plus de recul sur sur ce temps et peut-être que de manière très simple chacun et chacune pourrait faire une proposition d'un texte sur moi par exemple ce qui m'a traversé et ce que j'avais pas envisagé. Pourtant pour avoir fait souvent et que j'avais oublié, c'est cette question du vocabulaire et de je me suis noté quelque part de quoi protocole est-il le nom et ça pour moi. Par exemple ça pourrait être une contribution qui m'intéresserait de faire de dire cette histoire de protocole. Il a d'autres noms, il a il peut créer des malaises. À un moment on a monté un programme pédagogique avec donc moi architecte une paysagiste et une designer d'objets et on parlait de choses qui nous paraissaient très clair et on n'était pas d'accord mais on s'engueulait très fortement sur des sur des sujets. Non on va pas faire ça ici on va faire comme ça et tout et puis j'ai oublié. Il faudrait que je retrouve de quel mot il s'agissait mais on a fini par se rendre compte qu'on utilisait trois mots différents qui voulaient dire la même chose et on s'échapper comme des comme des chauves-souris mais je sais pas pourquoi. Alors que alors qu'en fait ça voulait dire la même chose et ça par exemple moi c'est quelque chose. Bah ce temps a fait remonter ce sujet et ça pourrait me plaire de d'avoir une contribuée par exemple et peut-être que chacun et chacune quelque chose qui ressort au-delà de ce terrain là sur la solitude sur sur moi. Je veux juste mettre un bémol sur l'idée d'une publication scientifique. Je sais pas si à l'issue de 4 jours avec tout ce qu'on est en train de dire et je signale aussi de notre envie de publier parce qu'on le voit dans les démarches qu'on est en train de faire pour obtenir des financements pour nos projets qu'on a besoin de ça mais je sais pas si c'est la forme. En fait je serai pas quoi proposer quoi écrire et je me demande si ça pourrait pas être une qui rassemble cette expérience de manière très informelle et qui est l'expression aussi de toutes les pratiques que vous avez rassemblées ici. Mais qui d'un côté ne met pas la barre scientifique, tu parlais de Emmanuel Queens et de la possibilité d'avoir peut-être. Mais est-ce que c'est pas deux choses différentes? En fait tu vois et ça moi j'adorais avoir un objet qui rassemble cette expérience mais sans l'enjeu de trop théoriser. Comme tu disais aussi au départ et de témoigner de ce qu'on a fait, il y a la question politique que Tom soulever euh du collectif et pourquoi pas faire un objet qui montre ça et qui peut-être et même diffusé. Tu vois dans des librairies associatives et qui peut parler à des jeunes artistes mais peut-être à des doctorants mais avec un langage qui n'est pas scientifique mais qui parle vraiment de ce terrain comme notre terrasse commun de ces quatre jours et qui essaye pas de trop théoriser sur ce qu'on a fait certaines personnes qui qui se lancent là pour écrire sur l'Académie quelque chose qui serait pas compris par la plupart. En fait c'est plutôt dans l'idée que en fait tout ce qu'on a fait à une valeur en fait et qu'aux yeux du monde qui soit académique ou pas. En fait la valeur il faut là. Il faut bien l'expliquer quoi? Enfin tu vois il y a quelque chose de je sais pas comment l'exprimer mais et de pas théoriser non plus parce que c'est parce que nous on sait faire enfin dès qu'on est dès que j'essaie de théorie clairement ça n'a aucun sens quoi. C'est plutôt mettre des mots sur ce qu'on a ce qu'on a vécu et en faire des pouvoirs, le partager mais ça reste ça. Tout avec ce que j'ai des récits ça peut être enfin moi je veux pas vous forcer à écrire ce que vous voulez pas écrire forcément. Et puis si vous voulez pas écrire c'est pas grave. En fait il y a pas de il y a pas d'obligation mais de s'ouvrir cette possibilité d'écrire. En fait je pense que c'est pas toujours facile pour nous parce que c'est pas notre média. C'est pas toujours notre premier médium par contre c'est intéressant parce que ça on peut aller toucher aussi. Je sais pas comment ça marche que vous devez faire sur la base de parce qu'on aura partagé et après il y a peut-être des interviews avec chacun. Chacune d'entre nous dans tous les échanges qu'on a là. J'ai du mal à voir le fil conducteur de d'une édition, soit c'est un fil conducteur qui narration de du moment vécu, soit il y a un fil conducteur qui est plutôt un questionnement partagé qui est déroulé sous plusieurs aspects. Soit il y a un fil conducteur qui est la question de la posture en tant que professionnel et ce que nous fait écho ce terrain là-dedans. Mais je trouverais ça intéressant que peut-être on discute sur le temps en partie de sia publication. Enfin, c'est vaste comme comme travail. Enfin c'est un travail en soi mais qu'on s'interroge plutôt sur ce fond là sachant que la forme à mon sens dans nos. En tout cas pour moi ça m'inquiète moins. J'ai l'impression que on a déjà produit beaucoup de matière s'il faut écrire il a l'air d'avoir des gens motivés pour écrire donc c'est pas quelque chose qui m'inquiète en soi. Mais par contre je trouve que le fond et le fil conducteur il faut qu'on le décide ensemble. Et là pour le moment c'est pas clair. Pour moi la question de pour qui se fait cette publication, je pense que ça pourrait quand même beaucoup aider déterminer. Aussi pour qui est-ce que c'est pour les gens de la Maison de la rivière qui généreusement beaucoup donné et qui s'attendent aussi peut-être à quelque chose qui aille? Au-delà de ce que toi du moi, tu vas produire à la fin d'hypothèse parce qu'ils ont l'air quand même très curieux de. Hier à 15:34 Très curieux de ce que. Hier à 15:34 Juste avec d'autres manière générale peuvent peuvent déconstruire aussi leur vision très scientifique. Est-ce que c'est oui des chercheurs? Est-ce que c'est? Je sais pas des futurs doctorants je pense ça aiderait beaucoup si vous savez aussi enfin si on détermine je pense qui sont les lecteurs? Je reviens pour Noël parce que je suis un peu non mais j'ai aussi l'impression que ça dépend beaucoup. Enfin, là, en fait cette routine, vous cliquez sur un terrain que vous avez besoin. J'ai aussi cette impression que c'est facile à partir de ça en fait. Enfin c'est à partir de proposition que vous nous faites que que vous pouvez aussi dégager le fond entre guillemets. Enfin ce que je veux dire par là c'est il y a une invitation, vous avez déclenché un truc et entre ce que vous attendiez et ce qui s'est passé forcément il y a un monde, une audits ça peut être pas intéressant de voir aussi. Comment vous vous vous retrouverez vous y retrouver en fait dans ce qui s'est passé et qui ça parce que ça moi ça me paraît très difficile de me dire. Je vais essayer de trouver du fond à tout ça alors que je sais que c'est pas du tout en fait. En tout cas moi si on revient sur sur ce qu'on faisait là tout simplement. J'aime bien j'ai noté. Comme tu disais un objet qui rassemble les expériences, en fait on est pour pour se rassembler et vivre ensemble des expériences d'observation pour pour pour témoigner de manière très partielle de possibilités de comment est-ce qu'on peut observer un terrain soit qu'on connaît bien, soit qu'on connaît pas du tout avec des pratiques qui sont qui sont pas celles de l'anthropologues ou du scientifique mais qui sont celles de pratiques venant plutôt des mondes de la conception. Pour moi c'est vraiment comme ça et si la publication pour moi avant tout, c'est le témoignage de ça. D'une expérience de d'exercices d'observation et ça en fait c'est moi l'évidence elle est là. Et après comment le structurer ça c'est plutôt là. Où est la question de de fond et le fil conducteur qui permet de structurer ça me paraît quand même parce qu'en fait les terrains. Et donc ça m'intéresse de savoir. En fait, j'ai l'impression qu'on pourrait s'en foutre de savoir où est-ce qu'on a mis des pieds avant de venir et donc comment cette question à un moment elle se transforme avec avec le terrain et et comment se superpose en fait la question de ce terrain en disant mais pourquoi il se passe ça ici et pas ailleurs ça c'est hyper important de d'expliquer que que ce qui s'est passé là ce serait pas passé comme ça à un autre endroit. En fait on a enfin on réouvre à chaque fois qu'on parle ou alors on vous emmène la couverture vers soi parce que ce qui est le plus facile quoi faire. J'ai l'impression qu'il y avait quand même un certain nombre de paramètres quoi il y avait déplacé. La majorité des personnes sur mon territoire donné et effectivement reconnu mais aussi le rendre très hospitalier. Quand tu vois là on n'avait pas sans l'autre quoi réunir des personnes quand on touche des sportifs déjà très significative et de les projeter. Du coup, dans une rencontre guidée pour en sortir quelque chose dont on accepte et une des personnes qui nous accueillent en plus de toi accepte qu'il n'y ait pas de danger de résultats et une grande inconnue dans le processus et la nature des activités. Mais il y a quand même deux trois trucs quoi souligner quoi intéressant c'est le rapport. C'est c'est la logique de réciprocité dans dans les deux choses que tu as dit. À chaque fois tu as mis deux choses ensemble et je pense que c'est intéressant et fertile de de positionner des tandems comme ça. Moi je me demande si pour revenir aussi au format. Je me dis que dans un objet éditorial il y a à qui on veut parler mais si le format même de la publication et je me demande vu que on ne semble pas être clair sur ce qui pourrait être le contenu à ce qu'on peut partir d'un format et on nourrit ce format. Je reviens sur les usines. Moi, j'ai toujours à l'esprit ce 1, le 1 magazine qui s'ouvre et où tu vas plus en profondeur. Est-ce que on pourrait tu vois partir d'un format de publication et là comprendre quels sont les contenus? Il y a des dessins peut-être il y a des rendus photos. Il y a des rendus, d'interviews etc. Mais à mon avis ça doit être quelque chose qui est utile à toi Benoît dans ta recherche à mon avis. Moi j'aime bien l'idée de se dire qu'on peut être au service et de penser ça comme presque un annexe de ta thèse alors c'est peut-être pas le mot hein c'est ça. C'est peut-être pas mais un petit index qui qui vient témoigner dans un moment sur les trois à quatre ans. Je sais plus combien ça prend d'un moment qui peut être ne l'est pas si fort que ça mais ne le penser comme ça parce que sinon j'ai l'impression vraiment qu'on va. Après je suis pas l'autre ça n'empêche pas que chacun puisse et on dit d'exprimer absolument et moi clairement ça m'a fait. Ça va faire partie d'un chapitre où je vais. Je questionne en fait le fait de d'être seul sur un terrain ou pas d'apporter un collectif à un endroit où moi j'étais seul avant. Et qu'est-ce que ça? Qu'est-ce que ça crée? Qu'est-ce que ça provoque en fait de collaborer en fait même si c'est une recherche individuelle. Et j'ai eu plus, j'ai eu plusieurs moments comme ça donc il y en aura d'autres aussi puisqu'il y a des objets que je fais en collaboration avec d'autres donc ça va contribuer sur chapitre là je pense mais peu importe ce qui est écrit dedans. Moi j'ai envie de vous dire faut que ça nous est utile aussi parce que parce que parce que vous êtes pas rémunéré déjà ce sera un des premières choses donc il faut que ça vous ayez à réel intérêt à le faire donc c'est vraiment vous dites je veux pas écrire. Je comprendrais tout à fait que votre participation s'arrête là. Ce que je trouve ça déjà formidable que vous ayez pris ce temps là en fait de participation et c'est ce que j'ai dit moi à tous ceux que j'ai invités et tout ce que j'ai invités c'est que ce soit vraiment utile. Sinon en fait parce que des conditions sont pas ou quoi concrètement la une minute non? Mais c'est très sérieux non mais du coup est-ce que on peut pas arrêter de parler de ce qu'on va faire et un peu plus réfléchir à ce qu'on va faire? Mais oui mais connaissez ce bouquin. C'est un bouquin en fait sur un master qui a été ouvert sur la voie puis c'est plein d'étudiants qui viennent de disciplines différentes et puis qui étudie ensemble la voie. Qu'est-ce que c'est la voix pour eux et je bah du coup là cette expérience là me fait penser à ce bouquin que j'ai trouvé intéressant. Du coup chacun chaque étudiant étudiante un chapitre où il explique ce sur quoi bon après c'est ce qu'on fait là. Après chacun mais je trouvais que enfin il y avait une forme que je me souviens. Ça pourrait prendre cette forme-là de ensuite chacun. Il fallait bien sûr une préface. Enfin il y a quelque chose qui met ensemble mais chacun chaque chaque étudiant a une voix et un petit chapitre pour expliquer justement. Qu'est-ce qu'il fait etc. Voilà c'était juste pour penser à la fin de la discussion parce que juste la mettre sur la. C'était déjà une partie de ce que tu racontes là, c'est à dire par exemple la question de pourquoi est-ce qu'on atterrit là? Quels sont les configuration qui sont mises sur la table si on les explique c'est pas mal quoi. Déjà la question du format moi dans ma tête, je vois une boîte d'archives et des feuilles A4 pliées à trois parents qui font un petit peu pochette ou chacun finalement peut venir insérer un certain nombre de choses dedans parce que je suis très très mal fixé par des questions. Justement la possibilité de dégager plusieurs top forme dont chacun et chacune des souverains au sein d'un même objet que cette boîte d'archives qui est peut-être recouverte de texte comme le 1 ou je sais pas quoi. Voilà juste moi, je projette cette forme là d'une manière peut-être un truc brutal de ma tête et de se dire que là une partie des sujets que ce soit pourquoi on se réunit nos collectif, que ce soit au chocolat, etc. Ce sont de manière des thèmes de recherche que tu as dans le groupe de recherche. Et voilà et moi je suis très très d'accord avec ce que tu as dit, c'est moi, je suis venu là bah finalement en motivation première c'était de macérer enfin de masser de prendre du temps et des fois à ton sujet sans que je te connaisse trop. On s'est croisé vite fait d'ailleurs dans les cours et je serai trop content de d'accueillir tout le monde et qu'on masse la martinière là tous ensemble et que on voit ce qui ressort quoi. Et moi c'est un geste qui m'est très personnel. C'est de ma manière de rencontrer les gens donc en fait tu vois il y a pas de gêne et le truc et de machin et pour moi je suis venu là pour masser l'endroit donc. Je me demande parce que effectivement il y a quand même une question aussi, quelle que soit la publication, est-ce que le truc s'arrête maintenant? Enfin d'une certaine manière la réflexion s'arrête là et du caricature et on regarde derrière on regarde ce qui s'est passé, on prend tous les éléments, on les met en force une possibilité maintenant. Est-ce qu'il y aurait moyen peut-être? En tout cas moi j'aurais envie d'aller juste encore un peu plus loin avec le groupe peut-être mais je sais pas sous quelle forme qui pourrait être. Je sais pas chacun lance une question et les autres. Ils répondent comme ils veulent. Euh ou il y avait une liste de mots par exemple? Ok on a une liste de mots, c'est peut-être dix mots. Et pareil on y réagit comment comme on a envie d'y réagir et que mais qui est encore juste une étape de pensée encore à soi et au groupe et de le dynamiser aussi dans gratuitement. Ensuite on a plus de temps de rencontre. C'est difficile à tenir. Ouais ça devient un danger parce ça devient trop intangible. Mais en fait je suis aussi d'accord dans le sens où j'ai pas envie d'imposer non plus un truc trop vertical en disant ok mais que ce qui est qu'en fait dans la barre éditorialisation de cet objet, j'en fait que vous puissiez contribuer en fait avec votre propre volonté votre propre temps parce que on n'a pas tout seul. Mais effectivement faut peut-être qu'on assume toi et moi que on a fait l'organisation et qu'on prend en main aussi les propositions. Je pense que à la fois de l'archive. Hier à 15:47 Je pense que à la fois de l'archive. Hier à 15:47 Envie de vous faire des propositions de structures assez simple et qu'après chacun et chacune contribue la manière dont il a envie et avec le temps qui peut mettre dedans. Sachant qu'il y a déjà une grosse contribution de faite avec ce qu'il y a dans les carnets ce que vous avez produit ce que vous avez montré. Peut-être qu'il y a des textes qui ont été élus qui sont pas forcément dans les carnets. Tu as improvisé tout à l'heure où c'était tu l'avais écrit le texte. J'ai quand même pris des photos. Juste pour la suite je vais prendre tous vos carnets je vais scanner et tout ça. Puis quand je vous reverrai je vous la vendrai ou contre vous les envoyez par la poste en retour pour prendre un certain temps et peut-être que toi et moi faut qu'on discute faut qu'on se pose et qu'on à partir de tout ce qui a été dit là qu'on se proposition. Je vais mettre un drive en place et je vais vous envoyer demain. Je pense même là ou lundi si je peux pour pas que ça soit trop long qui marche partout dans notre vie. Moi je dois vraiment prendre toutes vos photos parce que je vois qu'il y a plein de trucs qui ont été pris qui sont super. Donc je vous demanderai de mettre toutes vos photos de téléphone d'appareil photo d'autres dans sur ce drive avec votre nom sur le sur les photos pour qu'on sache qui appliquait le photo aussi. Si vous avez d'autres matériels, vidéo ou autre de le mettre sur ce drive pour qu'on ait en fait toute la matière, que ce soit au même endroit, des textes aussi des livres ou des choses. Je veux ouvrir des fichiers doc parce que vous avez demandé des références mais on n'a pas du tout. On n'a pas trop parler mais je pensais bien si ça existe ça ici. Si vous voulez vraiment mettre d'autres, on a eu parlé plein de plein de livres et de choses. Ça c'est bien de les poser et puis un autre doc. Je pense qu'il serait bien aussi sur qui soit à la fois un endroit où on pourrait poser des mots qui nous qui résonne une phrase, un bout de réflexion interne. J'entends tous ces termes collectifs même tout ce qui est frustration. Tout ce qui est curiosité attente positionnement les unités. Enfin c'est des termes qui sont super intéressant et puis des propositions aussi très concrètes de ah tiens en fait ça me donne envie de je sais pas moi. Je me rends comme exemple moi d'un seul coup. Je me dis écrire un texte sur qu'est-ce que c'est de d'ouvrir un sujet de thèse à disparaître. C'est pas commun quand même. Qu'est-ce que ça produit? Qu'est-ce que ça va? Produire sur moi sur ce que je vais faire sur la suite? Est-ce que je vais? Est-ce que ça va mettre utile ou plus? C'est juste l'expérience qui était utile ou est-ce que sur des questions de dynamisme de contenu aussi sans contrainte on s'est fait plaisir et je pense que quand on parle de texte, il faut pas tout de suite que ça redevienne un truc ou l'exercice. On va monter ce que je vais faire et tout c'est ça peut être des choses très courtes. Ça peut être des choses plus longues, ça peut justement moi. J'aimerais que cette forme qu'on trouve et cette édition. Elle ressemble à ce moment qu'on a vécu et qu'elle soit une forme de d'expérimentation aussi. Pas forcément structuré comme elle devrait l'être quoi? Ça pourrait être l'occasion d'avoir un pour toi de faire un texte, un petit peu plus poussé parce que tu peux prendre le temps pour le faire etc. C'est un exemple ça c'est pas du tout parfait je suis réaliste aussi sur le fait que là on va rentrer on est sur nous c'est pas pour dire non. Je suis ultra pour l'expérience ici mais je sais que là on va rentrer. On a des deadlines à nous et c'est pour ça que je pense que que vous nous mettez non bien sûr. Mais c'est là que je me dis que vraiment l'impulsion. Dans tous les cas doit venir de vous deux sur qu'est-ce qui est cet objet? Faire des propositions mais même faire des choix parce que parce qu'à mon avis là tout le monde repart chez soi et on a tous des préoccupations différentes et c'est pas pour dire j'ai pas envie de le faire mais c'est qu'à mon avis. Voilà et après te donner une timeline aussi de travail un texte. Enfin, nous on fait beaucoup l'exercice de demandes ça alors d'autres personnes et souvent si on peut pas rémunérer des personnes et on donne un temps plus long bien sûr de réflexion sans que ça soit un an parce que ça sert à rien. Enfin mais voilà il y a des questions je pense du caractère éditorial que vous devez gérer vous deux pour que ça avance sinon même endroit et c'est super on va mettre tous et tout dedans nos choses. Mais voilà si vous voulez faire interprété par mon avis. Une carte postale en rentrant. Rue des coopératives 9. Un truc intéressant c'est pour ça que je parlais des A3 plier machin c'est que la boîte d'archive ça pourrait limiter quelque chose que tout le monde a produit autre chose et donc laisser la possibilité des personnes de mettre dans un pliage un truc. Enfin je sais pas quoi peut-être le garder, peut-être trois pages du carnet et peut-être d'autres trucs encore. Bah ça peut constituer cet archives et voilà et après qui dit système d'archives ou de répertoire dit aussi mode de classification. Donc il y a un truc aussi compréhensible et donc là il y a un endroit de fil de dire. En fait moi je sais pas. J'ai laissé une feuille d'arbre mais à un moment donné je dois pouvoir juste redire un peu au delà de l'aspect poétique pourquoi je vais essayer. Je trouve qu'il y a un truc intéressant à se dire mais quand on fait ses expériences et qu'on a après on va perdre le fil. Qu'est-ce qu'on met dans la boîte qui fait que c'est signifiant tout en laissant à chacune des personnes et dans le chapeau? Quoi des achats euh la possibilité de d'utiliser c'est ça? Ma propre, est-ce que du coup vous nousleriez les? Si vous avez des objets en plus, vous ne les laissez comme ça ce que moi les scanner et c'était réutilisés. Enfin, mais j'aime bien l'idée de la boîte d'archives comme une manifestation aussi d'une pluralité de d'approche. C'est ce qu'on a vu aujourd'hui et je me dis il y a des personnes. Enfin je pense à Peter ce qui nous a montré. Ça pourrait presque de l'ordre de laisser visuel. Tu vois que ça et en fait mais ça je me dis tu vois. Nous on peut arriver avec une boîte à remplir ou une enveloppe à remplir mais je pense que c'est encore plus intéressant. Si derrière vous vous faites aussi des choix éditoriaux de sélection. Tu vois de ce que nous on vous ramène parce que là il y a un objet qui est pas juste une boîte d'archives ou il y a plein de langage il y a plein de langage mais qui sont aussi repensés en termes d'objets éditorial et ça ça serait super. Si vous voulez me soutenir. Je veux bien récupérer. Pour le prochain atelier je pourrais je savais que ça allait faire flipper tout le monde en arrivant, mais on a fait une farine pour se dire que si on vous donnait trois consignes dès le début vous seriez un nouveau focalisé sur la consigne. Placer sur la découverte on se met aussi dans. Un objectif vraiment qui pensait qu'il n'a pas mis de stress. Vous fallait faire des choses et tout ça. Pour moi ça aurait pu réussir même s'il y avait rien de produit. De présenter à eux à la Maison de la rivière.