Interview with Didier Bruchon

Created: Sat Oct 04 2025

Didier Bruchon is a Geneva-based experimental sound artist behind (la) Fabrik Electric, a project that produces and experiments with avant-garde sound works, compositions, and performances. His practice spans electronic music, soundscapes, and collaborative creations with other artists and musicians, and he is active in Geneva’s experimental scene

I first discovered Bruchon through Aporee through his recordings of Geneva and I wanted to learn more about his practice. Below is our converation. Note: the interview is an automated transcription from MacWhispher. There has been minimal editing and not everything has been transcribed. If I include this in my thesis, I'l select quotes or tidy up the text.


Interview

Didier: Un album en cassette. Mais là j'ai plus de cassette, il est épuisé parce que je fais pas beaucoup de cassettes. Tiens ça je t'ai amené. Ça c'est une cassette, la dernière que j'ai faite. Ça c'est pas, y a pas de field recording de son, de danser avec un musicien genouvois.

Peter: J'aime beaucoup l'impression.

D: Ouais c'est la sérigraphie, c'est fait à l'Usine ici.

P: Ah l'Usine? Ah ok, je pense que l'usine est un club.

D: Non, non, non. Il y a beaucoup d'ateliers dedans. Des locaux de répé, des studios d'enregistrement, il y a un coiffeur.

P: Ah, c'est cool.

D: Ça, c'est un autre projet. Ça, c'est le field recording. Je te donne, tu gardes. Et ça, c'est mes cartes de visite.

P: Ah, merci beaucoup. C'est très gentil.

D: Alors, donc, si tu vas sur le site de la fabrique électrique, le Bandcamp, par exemple, tu vas trouver Toronto. Tu peux écouter.

P: Ah, OK. C'est ça le usine?

D: ça c'est spécial ça C'est... Merci. Un artiste plasticien il m'a demandé de faire des paysages sonores.

P: Oh, oui, j'ai vu pour cardboard.

D: T'as vu? La France et ça c'est le lien qui amène au site pour écouter les les paysages sonores que j'ai faits. Ça c'est vraiment field recording, on est allés là-bas, c'est en France et on a enregistré, ils nous ont ouvert des usines vides des usines où ça travaillait encore et là j'ai capté plein de sons pour faire ça quoi. Tu peux écouter.

P: Et ça?

D: Ça c'est autre chose, c'est un musicien électronique il s'appelle Vincent Hänni un musicien qui a joué avec les Young Gods, tu connais?

P: Non, non.

D: C'est de mon de ma génération très connue.

P: J'ai 37 ans.

D: Moi j'ai 60 59. Et lui fait beaucoup d'électronique et moi on a fait un truc ensemble c'est un un copain et on a fait un truc ensemble. Mais là je fais de la guitare. Ça ressemble pas à de la guitare, mais c'est la guitare.

P: Ah, c'est cool.

D: Mais ça je t'ai donné parce que l'objet il est rigolo. Je sais pas si tu écoutes des cassettes, mais...

P: Ah non. Peut-être chez mes parents, mais...

D: Si tu vas sous la fabrique électrique, fabrique-électrique.ch, tu vas tout trouver. Tu peux tout écouter. C'est tout sous bandes quand même.

P: Ah ok, c'est cool. Plus tard, j'écoute. Oui, pour l'entretien de mon objectif et pour apprendre ta pratique et aussi pourquoi tu fais des enregistrements sur le terrain. Pour ma thèse, ma mémoire, je suis intéressé dans la confluence à Genève. Et à chaque journée, je marche le point pour aller à l'école. Et je suis interessé comment connecter avec la nature, whether le visuel ou le sonore. J'ai cherché tes enregistrements dans l'Aporee et j'ai vu that you have some recordings in Geneva and also outside. To start, can you tell me a little bit about who you are and how you get started in this. Français oú anglais, pour moi les deux.

D: Je vais pas te raconter toute ma vie, c'est pas ça qui est intéressant. Moi, je suis né dans le milieu des années 60. Donc le matériel c'était de tape. Et mes parents, ils écoutaient des cassettes, mes parents ils avaient des révex à bandes. Et assez vite, moi j'ai commencé à jouer avec ça. Les vieux cassettophones de mon père, les machines à cassette. Mon père, il était pas musicien, mais dans la famille on est tous musiciens, mais pas mon père. Et lui, il aimait pouvoir faire des enregistrements des choses, des fêtes de Noël, etc. Parce qu'il n'y avait pas la vidéo, parce qu'il n'y avait pas... Il y avait le Super 8 et tout, mais voilà. Et moi, assez vite, j'ai commencé à jouer avec ça.

J'ai reçu une offer, une radio cassette, où tu pouvais emmener avec toi avec des batteries inside, puis il y avait un micro dessus, et tu pouvais enregistrer des choses. Ça, j'avais peut-être... C'était dans les années 70, je pense.

Après, c'est tout, ça s'est arrêté là, j'ai continué, j'ai fait de la flûte. Et puis dans les années 80, quand j'étais adolescent, c'était le début de l'usine. Et moi j'étais vraiment dans ce mouvement alternatif. Et est arrivé tout ce qu'il y avait autour de l'industrielle, toute la musique industrielle, avec le début du sampling. Moi j'étais étudiant j'avais pas de moyens donc voilà j'ai commencé à m'intéresser au sampling il y avait plein de groupes comme les Young Gods, comme des groupes allemands comme "Einstürzende Neubauten" qui allait enregistrer dans des usines des sons pour faire du sampling, faire des morceaux industriels et ça m'a intéressé. Mais j'ai pas vraiment continué dans faire du rock, punk, guitare, clavier.

Et après, avec l'arrivée de la technologie de plus en plus minutarisée comme le Zoom, etc. J'ai commencé à enregistrer des trucs comme ça, parce que j'avais acheté un pour enregistrer les répétitions, pour enregistrer des idées, tu vois. Et j'ai commencé, je l'ai pris en vacances et j'ai commencé à enregistrer des trucs. Et là, j'ai trouvé ça génial en fait. Et moi, j'ai fait l'analogie, ça va mon français ou bien tu me dis.

P: Oui, oui, c'est bon.

D: Si c'est trop technique. Moi j'ai fait l'analogie entre la photographie par rapport à la phonographie, où tu peux regarder une photo et chercher les détails, tu peux aussi écouter une image, écouter 30 secondes enregistrées et réécouter, réécouter et chercher tous les détails : du train qui passe, quelqu'un qui marche peut-être et tout. Et ça a commencé comme ça. J'ai fait des cartes postales sonores, je faisais des photos, en même temps j'ai enregistré, ça tu peux trouver sur le site de la fabrique électrique. Et je rajoutais de la musique dessus. Après je me suis demandé pourquoi je mette la musique en fait, ça n'avait pas de sens de mettre la musique, c'était pour mettre en avant ma musique parce que je voulais que les gens écoutent ma musique, etc. Et en fait, j'ai arrêté de mettre la musique sur mes cartes postales sonores. Et en fait, j'ai découvert Radio Aporee en me disant que je n'ai pas besoin de le mettre sur mon site, ça existe déjà. Et là, c'était plutôt un jeu au début. Ok, ça commence comme ça, justement. Ça, c'est pas très vieux. Ça fait peut-être 15 ans que je commence à... Alors maintenant, je fais quasiment plus de rock. Pour un ami, je donne un coup de main. Mais je m'oriente beaucoup dans la musique plutôt contemporaine, en fait. Parce que je suis aussi plus vieux. Mon réseau à l'usine, ils sont tous à la retraite bientôt, etc.

Donc, après, j'ai une grande réflexion, un peu comme toi. Autour de noise pollution. Qu'est-ce qui se passe quand on détruit une petite villa et qu'on construit un immeuble? Comment les gens, ils vont vivre le changement sonore dans leur quartier? Parce que ça change. La physique, c'est obligatoire. Tu casses une petite villa, et comme par exemple dans le quartier de la HEAD, par exemple. Tu cases des villas, tu construis des immeubles ça change tout on change l'asphalte de la rue, les voitures font moins de bruit on entend peut-être plus les oiseaux et ça, ça a commencé à m'intéresser comment en fait on modifie la ville.

Alors tout le monde dit ils ont construit des tours, c'est moche, on voyait c'est trop haut. C'est plus haut que la cathédrale, on ne voit plus le jet d'eau. Ce n'est pas possible. Peu de gens réfléchissent et qu'est-ce que ça change au niveau acoustique? Ça, c'est les premiers. Ça, ça a commencé à m'intéresser beaucoup.

Donc, j'ai commencé à faire un travail avec ça, en fait. Aller enregistrer des lieux avant qu'ils soient démolis. Et puis, ils les enregistrer après qu'ils soient reconstruits. Donc j'allais avec mes appareils enregistrés. Puis après j'attendais deux ans, puis je retournais au même endroit, si je pouvais aller, parce que des fois il y avait un immeuble. Et puis je reprenais une prise de son, et puis écoutez comment ça a changé. Est-ce qu'il y a moins de bruit? Est-ce que, voilà.

Et puis, ça n'a pas donné grand-chose en fait. C'était pas... c'était trop compliqué en fait. Après, je me suis aussi beaucoup intéressé à la différence du son des lieux qui ont deux affectations. Par exemple, tu viens ici, tu enregistres maintenant. Tu as le tram qui passe, tu as nous qui passons. Salut, salut, ah oui, c'est fermé. Et tu viens ce soir quand c'est ouvert. Tu as un brouhaha, personne, etc. C'est tout, ça change tout. Et je me suis dit, il y a des lieux qui vivent que la nuit et personne n'entend le son du jour. Comme la place des volontaires devant l'usine. L'usine, c'est souvent ma référence. Parce que moi, cette usine, je l'ai connue vide. C'était une friche industrielle. Il n'y avait rien. Tu allais en rentrer dedans. C'était wild. Ça, c'est un peu le parcours. Un des chemins. Ça répond un peu à ce que tu cherches à obtenir. C'est ce que tu as besoin? Je te raconte ce que tu as besoin.

P: Pour moi, je cherche le sonore. Le sonore de la ville et aussi la nature, je pense à la confluence. C'est un endroit spécial ou unique parce que la nature est dans la ville et tu peux écouter le son des véhicules, especially when you're on the bridge because it's so open. There's an interesting acoustic properties there. I've been recording and listening over different days as well even when it's like right at nighttime you can still hear some cars in the distance which is really interesting and they can also hear the obviously the water close by. Yeah for me I'm trying to just see how we can connect through the sounds and then also I'm gonna be building hydrophones so can listen in the water as well.

D: From the bridge? It's long no?

P: I know, I don't know if I can do that because there's always people policing. I think I have to do it from the pointe and also the shoreline. But ya, maybe at night I will try.

D: Ok. Alors moi, après, ça c'était la deuxième réflexion autour de pourquoi c'est bien d'enregistrer des choses, qu'est-ce qui m'intéresse à enregistrer des choses. Mais la première idée il s'est récupéré du matériel pour le transformer parce que moi ce que j'aime c'est manipuler ce matériel. J'enregistre et je déforme en fait. Je veux pas forcément que ce soit la réalité tu vois. Principalement du matériel pour mon travail de musicien. Ça c'est de main way quoi et puis par contre j'essaye toujours que ça par exemple le projet de Toronto à la place de faire des photos avec mon iphone sur Instagram.

Je préfère faire des sons dans le métro devant le de mail le grand mail de Toronto il y a des prédicateurs et reprendre ça à la maison et retravailler ça avec des sampleurs, des synthés pour faire un c'est souvent assez sombre parce que je ralentis les choses etc. Et je trouve intéressant ce que ça questionne qu'est ce que tu entends vraiment, tu entendais bribes de deux sons d'un mec qui parle, des loops. Ça, c'est ce qui m'intéresse vraiment de faire.

J'ai des projets. J'aime bien aussi, ça s'appelle, je ne sais pas comment dire en anglais, mais mise en abyme. C'est un truc inside a thing.

P: Oh it's like if you see a photo, and see something in the photo, and you go into the photo.

J: Alors, j'aime bien les mise en abyme sonore, avec le son. Par exemple, j'ai fait c'est un projet que j'ai pas pu le réaliser parce que quand j'ai réalisé mais je peux pas l'exploser. J'ai enregistré des lockers de musée d'art contemporain bilbao. Donc, j'ai supposé avec mon Zoom, les gens sont fait [imitates the sound here]. L'idée c'était de sonoriser un locker par ici au mamco et qu'il ya des sons de locker donc quand tu arrives. Il y a déjà des sons de locker mais sont peut-être un peu déformés était du phasing a peut-être de l'écho n'a pas tout le temps il y en a peut-être à l'envers que tu prennes conscience que quand tu es dans cet espace là.

Tu fais du fait du son parce que je crois que ma première croyance, c'est que le son c'est la musique. Si tu enregistres une rivière, c'est la même chose que de la musique, seulement c'est désorganisé. C'est pas rangé comme sur une partition de la flûte que j'ai appris, mais il y a des notes dedans. Il y a de la percussion, il y a tout ça. Ça c'est ce que je crois. Tu as une autre question?

P: Oui, I'll say in English.

D: je te dis si je comprends pas.

P: If I understand correctly, is that you record sounds but when you go back into the studio and make your compositions, you are okay to distort them, you don't have to use the audio purely, it's okay for you to move beyond that. And by doing that, it allows you and other people to perhaps be forced with the reality of these sounds.

And then for the mise en abyme, I think you're interested in recording maybe sounds that are inside places that people don't hear. And then you're trying to get it outside of this. When I was on Aporee, I saw that you've gone to really interesting places that I don't think people would consider. Like, you've been on like smaller streams or rivers in Switzerland.

D: Yeah, yeah.

P: And yeah, I'm curious to why you were drawn to those places.

D: Parce que j'étais en vacances là-bas. C'est in Valis. I have some holiday in Valis, in house. And I walk along the river, it's the winter. I found dogs, des chiens de traîneau. Et j'ai toujours avec moi un enregistreur. En vacances dans mon sac, j'ai toujours. Et là, j'ai enregistré pour Aporee, pour la radio, je me suis dit, ça va être génial de poser ça, parce que, de nouveau, c'est... Comme tu l'as écouté, c'est incroyable d'entendre ça là. Il n'y a personne qui va enregistrer là-bas, tu vois.

Et ça, ça m'intéressait dans les cartes postales, de faire écouter des choses qu'on ne peut pas imaginer qu'il y a là. Dans l'Aporee, j'avais beaucoup aimé ça. Je suis allé en France aussi dans un parc qui s'appelle Mercantour. Je me promenais, je me balade beaucoup. Et je tombe sur une attraction, c'est... Sleigh Bob, but... Summer Sleigh Bob. Et c'est à le silence, parce que c'est à la montagne et tout d'un coup, tu as un Bob qui passe avec des gens qui font « Mouaah! » C'est fou parce qu'on est dans un endroit où tu devrais entendre des vaches, moos, des cloches. Mais non, là, tu entends des gens qui font « Mouaah! » Et celui-là, il a été beaucoup écouté sur un radio Aporee. Il était monté un peu dans les... J'avais reçu un message comme quoi il était dans la sélection du moi parce que c'était complètement... et c'est un lieu où personne ne va enregistrer.

P: So you're there on holidays and you always have your recorder with you, no matter where you go. Are there places that you would still like to go to record that you haven't gone yet?

D: Tu peux reposer la question?

P: Pour des enregistrements, il y a des endroits, that you haven't visited yet but you would like to?

D: Pour enregistrer? P: Oui.

D: Non, je ne crois pas. C'est vraiment la rencontre. Je me balade et j'entends quelque chose. Après, je cherche du matériel un peu spécifique. Pendant longtemps j'ai fait des drones et j'ai utilisé des drones, des vrais drones, c'est-à-dire des ventilateurs géants d'usines, des bateaux. Je crois qu'il y en a sur Aporee d'ailleurs. Un bateau qui est sur la rive, il est prêt à partir puis il y a le moteur « whoaoaoa » et moi j'ai enregistré ça. Parce que ça je réutilise pour faire un drone, je ralentis, je mets des effets.

Et là il n'y a pas d'instrument, c'est que des enregistrements. Donc souvent je cherche du matériel, j'entends un truc, je dis ça je pourrais mettre là, etc. J'essaye qu'il n'y a pas trop de gens qui parlent, j'essaye qu'il n'y ait pas de musique par exemple là, ça ne m'irait pas tellement tu vois et c'est ça le but.

P: So when you first started, you had larger equipment and you carried that with you, it was more of a physical process from what I understand. And now because of technology, everything has been condensed into something that is portable. Obviously, this is more convenient for us, but what do you think we have lost from the physicality of this process?

D: Peut-être que maintenant, avant il fallait réfléchir, avant, pour l'intention, "What do you want?" Parce que si tu pars avec beaucoup de matériel, il faut le bon micro, il faut avoir assez de tape, et tu dois réfléchir, et tu peux pas tout enregistrer. Donc tu dois conceptualiser avant d'aller enregistrer. Maintenant, aujourd'hui, ça, ça, tu l'as dans le sac. Tu peux passer tous les jours sur le pont. Tu peux t'arrêter 5 minutes. Moi, j'ai fait ça avec des trains à Saint-Jean, près de la HEAD. Je m'arrêtais. Des fois, il y avait un train. Des fois, il n'y avait pas de train. J'ai stocké ça tous les jours à la même heure.

Et alors, maintenant, je trouve que c'est comme la... Moi, je fais vraiment une analogie entre la photo et le son. C'est exactement comme la possibilité d'utiliser ton iPhone pour faire des superbes photos. En fait, maintenant ce qui est génial, c'est que tu peux la voir sur toi et tu ne loupes rien. C'est le meilleur enregistreur du monde parce que le meilleur enregistreur du monde, c'est celui que tu peux utiliser quand tout d'un coup tu as besoin. Parce que tu es dans un endroit et il y a un gars qui joue d'un instrument incroyable. Et puis tu dis je peux enregistrer et puis il dit oui oui et puis là si t'as pas le tu peux pas dire oui je vais à la maison je reviens.

Mais peut-être que avant il y avait plus tu allais voir le gars tu donnais une carte de visite je suis intéressé est ce qu'on pourrait enregistrer on est peut-être plus de plus de temps pour rencontrer les gens peut-être voilà. Maintenant c'est un peu volé. On vole un petit peu du son à gauche à droite. Je pense ça.

Pour la qualité, je n'ai pas de regret de la qualité. Je trouve que ça, c'est beaucoup mieux que tout ce qu'on avait avant. Même si on dit les tape recorders, les micros mais maintenant, un zoom comme ça, c'est fabuleux.

P: Avant, on devrait préparer le concept en avant, mais maintenant, since we can record whatever, how do you decide what to record and how do you decide what to keep?

D: Mais c'est ça, c'est le nouveau problème. C'est exactement comme les photos. J'enregistre beaucoup de choses mais beaucoup choses qu'on fait rien avec que j'ai gardé j'ai des métros Berlin, Tokyo, Toronto, New York. C'est vrai c'est archive mais je vais rien faire avec et c'est pas très intéressant parce que c'est toujours un peu le même typologie de son. Et c'est un peu comme un peu comme la pêche tu dis allez aujourd'hui j'ai besoin de sons, je veux des sons de drones de basses, j'ai besoin de sons d'eau parce que je veux inclure dans mon set un son d'eau, ou des oiseaux, etc.

Il faut que j'aille capturer les oiseaux, donc tu sors avec ton enregistreur, et là tu vas enregistrer des oiseaux, c'est une démarche, l'autre démarche c'est la voir avec toi, et si jamais il se passait un truc intéressant, ou que tu t'embêtes, il n'y a rien à faire. Tu le sors, il t'enregistre. Tu peux aller enregistrer des tabourets qui grinsent. Voilà.

Moi, je fais des lives des fois. J'aime bien mettre justement la mise en abyme, the thing inside the thing. Par exemple, j'ai fait il y a deux ans, je pense, j'ai fait qui s'appelle les digitales à Berne, c'est le jardin botanique. Et j'avais fait un set très électro avec mes modulaires et tout et tout. Et je me suis dit ça va pas. Et en fait j'ai été enregistré ici dans la forêt des oiseaux. Et j'ai commencé le set, parce que c'est ça que j'aime, j'ai commencé le set par des oiseaux.

Et les gens, ils ont dû se dire, mais ils commencent ou ils ne commencent pas. Parce que moi, j'ai commencé à mettre des oiseaux. Et puis des cigales [imitates seagulls]. Ça, tu peux l'entendre, c'est aussi sur mon site. C'était capté par un mec, donc c'est super son. Il y a les cigales [imitates seagulls]. Et puis après, ça déforme un peu. Puis là, les gens commencent à se dire, mais en fait, ça vient de la sonore. J'aime bien que les gens se rendent pas compte que c'est un son qu'ils entendent tous les jours en fait. Mais si tu modifies un peu, ça devient un truc un peu intéressant ou inquiétant.

P: The idea of a sound post card is very interesting because it's like capturing a moment but through sound and as a memory where traditional postcards are usually about like places and their visual landscape and especially in traditional sense of actual paintings of landscapes. So when you are capturing a sound of a place, is it from the perspective of the nature sounds, city sounds or all of the sounds?

D: Capture des sons dans des lieux un peu spécifique là aussi tu peux pour illustrer tu vas sur ça c'est sur mon site de la fabrique faut chercher un peu tu vas trouver ça. J'ai fait le premier que j'ai fait c'est la cimetière des rois et une fois je traverse le cimetière. Je me dis mais c'est incroyable si c'est un son c'est un calme je suis dit est ce que les gens il y a des gens qui viennent se reposer dans ce site mais c'est un cimetière quand même et donc je suis là c'est le premier que j'ai fait une photo noir et blanc avec 20 20 30 secondes une minute le son, voila.

Mais moi j'ai l'époque j'avais rajouté de la musique ça c'était pas une bonne idée. Mais l'idée c'était d'associer une image comme tu as dit une carte postale des fois c'est joli une carte postale et des fois le son qui va avec c'est pas joli j'ai fait une photo du Rhône mais à travers le pont rolex tu vois le plonké comme ça. Et là il y avait des ambulances, il y avait du bruit l'image elle est assez jolie tu vois une rivière à travers la structure du pont et tout mais le son c'était terrible on est centre ville tu vois.

J'ai fait une près de chez moi mais ça c'était la témoin intéressante c'est difficile à j'ai un peu arrêté parce que c'était difficile de trouver des lieux intéressants tu vois. Mais ce que je voulais j'ai jamais fait ce que je voulais faire aussi c'était faire comme ça le QR code et aller coller les QR codes sur le lieu bon cimetière je sais pas si j'aurais fermé. Par exemple sur le pont j'aurais collé pour que les gens et ils puissent aller écouter ça sur leur iPhone l'image plus le son. J'ai jamais fait en fait parce que après il y a le COVID qui est arrivé des QR codes il y en avait partout maintenant le qr code y en a partout je me suis dit non je veux pas part je participe à aux stickers partout je fais pas.

Et puis de toute façon personne va écouter ça sur mon site la plupart des productions je fais ces trucs là c'est rigolo j'ai beaucoup de réflexion pour les construire mais à la fin, je n'ai pas de visibilité.

P: You mentioned it before about the buildings in the city and how it changes the acoustic landscape, you're an established artist and I'm assuming you worked in Geneva for most of your career, how have you've seen Geneva changed over the years. Or what do you think is like the biggest change?

D: Non, c'est normale. C'est la vie change aprés le son. Je trouve que le son a changé, mais pas forcément, il y a pas plus de bruit. Je pense que même moins de bruit maintenant. Parce qu'il y a des quartiers comme ici, où ces piétons ont changé les asphalte des rues, les voitures ça fait moins de bruit. Donc, comme je t'ai dit tout à l'heure, ce projet-là, il était très difficile à en tirer quelque chose. Parce qu'en fait, le changement, il est radical. Quand tu casses une petite maison, une petite maison familiale, tu construis un building à la place. C'était pas vraiment pertinent. J'ai aussi réfléchi à un moment, c'est un peu ce que tu as dit tout à l'heure. Est-ce que moi je fais de l'archivage comme un photographe, ou est-ce que je suis un artiste créatif? Moi je veux être un artiste créatif, je ne veux pas faire de l'archivage. Donc j'ai pas envie d'aller faire toutes les fontaines de Genève, une photo avec le son pendant 20 secondes. Ça, ça m'intéresse pas. Moi je veux pas faire archive sonore, je veux faire de la création avec ces sons-là. C'est ça. Et quand j'ai commencé à faire tout ça, à un moment je me suis dit : "Attends, attends, c'est de loin oué, parce que tu es en train de faire l'archivage." Et c'est pas ce que je veux faire.

P: Yeah, you're more interested in not just like the everyday, like you want to go beyond what people would be listening to. Is that correct?

D: Yeah.

P: And right now, what would you say is the biggest thing for you interested in sound? What I've heard so far is that you're interested in like the material, like trying to hear sounds through the materials. Is there anything else about sound that you would like to explore?

D: I'm not too sure. Tu peux reposer en français? Est-ce que je m'intéresse plus?

P: Oui, exactement. Qu'est-ce que tu cherches intéresser avec le son? And if I understand correctly, your practice is primarily with sound even though you collaborate with like visual artists.

D: Le travail en fait plusieurs choses. Moi j'ai beaucoup aimé le travail avec le cardboard et tout j'ai fait plusieurs choses avec lui et souvent quand il veut associer le c'est son art plastique avec du son toujours il veut jamais il dit toujours non non non il faut qu'il y ait des sons tout. Et moi j'aime bien ça parce que ça je dois réfléchir sur ce que je veux faire écouter lui c'est quelqu'un qui est très intéressé par la gentrification, quand un quartier se transforme, c'est un quartier ouvrier. Je pense qu'à Toronto, il y a ça aussi. Un quartier ouvrier, il est abandonné. Et puis après, il est transformé en atelier culturel, bar, tea room. Comme ici, en fait. Parce qu'ici, c'était une usine avant. Et lui, il est intéressé par ça dans le monde entier. Comme il y a go an us connaît go an us à New York?

P: Non.

D: C'est un quartier de Brooklyn et dans mutation totale. Il ferme tous les ateliers du menuisier ça ferme c'est des galeries d'art. Starbucks, galeries d'art et lui il est intéressé par ça et moi quand j'étais à New York il m'a dit "Mais moi, il faut que tu fasses des sons...".

Donc j'avais un peu de matériel, mais pas trop. Je suis allé chez BH à New York, acheter encore Zoom pour pouvoir aller à Gowanus pour essayer d'enregistrer cette mutation. Et ça, c'est une partie que j'aime beaucoup, cette collaboration. Malheureusement, il n'y a pas... Souvent, je fais avec un ou deux artistes ça. Après, je suis assez seul quand même.

Alors quand je suis seul, j'aime bien capter du matériel pour le couper, le triturer, le déformer, ça, ça m'intéresse. Comme les casiers, les loqueurs du Art Museum, écoute, tu verras, c'est tout, couper, slicer, c'est les mêmes 30 secondes, mais c'était six pièces différentes et tu ne le reconnais pas. C'est un travail de minutie, comme mon père faisait avec la bande, il coupait et il collait.

Maintenant, aujourd'hui, avec l'électronique, ça va super vite, etc. J'utilise très peu d'ordinateur. J'utilise un ordinateur, évidemment, un Cubase pour enregistrer, produits masterisés mais pour travailler je n'utilise pas live de Ableton par exemple je n'utilise que des machines.

P: And maybe I missed it but tu as étudié à la université ou did you learn on your own?

D: Moi, les études de musique que j'ai faites il y a quelques années, à la conservatoire pour le flûte. C'est tout. Mais j'étais pas bon.

P: J'ai joué le clarinet pour quatre ans. C'est ok.

D: Moi j'ai fait plus d'années mais à la fin le prof conservatoire il a dit à ma mère c'est mieux que même si j'étais un mauvais élève je ne travaillais pas beaucoup fait c'était pas vraiment mon projet mais ça m'a ouvert l'esprit quand même sur le son.

Donc tu étudies musique... Ma formation de base professionnelle, je suis travailleur social, je suis social worker. Ça c'est ma profession de base, c'est celle que j'ai appris. En premier j'ai appris un métier du bâtiment, celui qui travaille le métal, iron, je sais pas quoi. Et après j'ai fait une formation de travailleur socia.

P: Ok, so you split your time between the two?

D: Oui, parce que j'ai une famille, je ne peux pas vivre de ça évidemment je travaille à temps partiel, très partiel, pour gagner un peu d'argent. Je cherche des projets comme le cardboard, etc. Et puis le reste, je n'ai pas besoin de réfléchir si je dois faire ou pas. Si j'ai envie de faire ça en musique, je fais. J'ai fait du vinyle, j'en ai plein à la maison. Je n'arrive pas à aller voir la vie de la musique.

P: Is there any overlap between the two, or do you separate?

D: [missing part of transcription to answer].

D: Donc j'ai enregistré le tram, j'ai enregistré la rivière. Et puis plusieurs fois, pendant 3-4 mois, on a écouté la forêt, on a écouté des rivières. Donc on se couche par terre, on éteint la lumière. Je mets simple une basse, une boombox. Et on écoute ça. Et puis après, gentiment, ils ont dit « Ah, mais c'est le tram! ». Ils ont entendu le nom de la rédaction. « Ah, c'est chez moi! » ce que j'aime je veux faire avec les ça c'est que en fait tout ça c'est chez toi en fait mais si tu prends pas fait pas attention d'écouter tu l'entends pas et aujourd'hui moi le premier. Je joue mes airpods dans les oreilles et j'écoute pas vraiment ce qui se passe autour de moi.

P: C'est très intéressant parce que j'ai fait un interview avec un artist who works with kids and he does workshops sometimes with them and what you said, they get really excited that they can hear things and they try to go look for different sounds. Which also reminds me of what you said about like you're kind of like a fisher you can look at your fishing for these sounds so and my question is how does the act of recording influence your listening every day because I for me just like even though I haven't been doing it long I feel like my listening has gotten better just by the active recording.

D: Oui, moi, depuis que j'enregistre, j'entends tout. Et j'entends ça, j'entends. J'entends la machine à laver. Tu verras, tu peux aussi écouter. J'ai enregistré des choses chez moi. Ça s'appelle Laundry 1111. Il y a la machine à laver. Il y a des rythmiques là-dedans. Tu fais des loops avec ça, etc. Et aujourd'hui, oui, oui, j'entends. Et quand je pars en vacances avec mon épouse, elle me voit mettre ça dans le sac, elle fait... Parce qu'en fait, je vais m'arrêter. Tout d'un coup, je m'arrête et j'écoute. Et je pense que j'écoute plus en détail. Bon, maintenant, j'entends un peu moins. Mais je pense que j'écoute plus en détail ce qu'il y a dans le premier plan, mais aussi tout ce qui se passe autour. Et je pense que ça a changé beaucoup mon écoute.

P: I feel like I can talk to you forever because I feel like you have a lot of knowledge and you're a very interesting person but I don't want to take up too much of your time but if you have any questions for me I would like to open discussion.

D: Mais non j'ai pas vraiment une question si je peux lire ton travail de master quand il est fini ça m'intéresse je trouve bien ton je trouve très intéressant. J'aime la répétition moi moi j'aime le minimalisme et la répétition et je trouve super intéressant ta recherche d'aller toujours dans le même lieu et capturer du son toujours ça ça je trouve que c'est super et si tu cherches il y a plein de choses là bas à capter il y a ce fameux transformateur électrique à la fin du pont là j'enregistrais beaucoup de avec des micro contacts et ça je trouve super intéressant comme démarche.

Je trouve aussi super intéressant que ce ne soit pas forcément lié à la musique. Moi, c'est lié à l'idée de faire de la musique. Et j'ai beaucoup de peine à me séparer de ça. Et toi, tu n'es pas là-dedans. Tu as un souci d'écologie. Super. Et pas l'idée de triturer les sons. De dire que c'est la réalité. C'est comme ça. Et ça, je trouve vachement bien le projet.

P: Merci. Maintenant, je fait le recherce et aprés pour le master en fait, en realiser based on the research. And now I'm reading a lot for theory and interviewing to learn more about this practice because I don't know a lot about it. And try to find different ways to observe nature and one way is to listen to the sounds. Je pense le sonore est un chemin pour connecter avec la nature on a deeper level. Because, yeah, I don't know about you, but maybe I would like to get your thoughts on it. As a society, we are very much visual, visual people. So, how is it like we can maybe move beyond just the visuals?

D: Moi j'ai vu des... Quand j'étais enfant, à la radio il y avait des pièces policières avec des... il n'y avait pas d'image, tu écoutais le son. Mes parents ils écoutaient ça le soir. Il y avait des acteurs qui jouaient dans la pièce, tu faisais toi les images. Et je suis d'accord avec toi aujourd'hui on est dans le visuel hyper rapide ton fil d'actualité tout le temps et moi. Je suis pour le slow et je pense que c'est bien d'enregistrer une rivière ou des abeilles pendant une heure parce qu'il se passe plein de choses. En fait et puis tu peux écouter sans écouter mais tu peux aussi écouter avec l'intention d'écouter et moi j'aime bien quand tu écoutes avec l'intention d'écouter c'est à dire que tu vas à un concert et tu dois faire un effort faire un travail comme tu fais un travail visuel devant un tableau tu dis ah ouais là c'est au fusain tac tac la même chose dans les concerts contemporains.

J'aime bien quand tu t'assieds et et que tu dois faire un effort pour entendre les choses, pas juste écouter sans écouter. Écoute active, quoi. Moi, je trouve ça, c'est... Je suis d'accord avec toi, en fait. On est très visuel et on est en train de... En plus, maintenant, tout le monde, et moi, je te dis, moi, le premier, tout le monde, maintenant, s'isole un petit peu pour pouvoir écouter la vie de leur téléphone, quoi. Mais oui, moi je pense que le son c'est très important et plus que l'enregistrement de l'image. Parce qu'en fait, des sons, il y a depuis toute l'humanité, même avant qu'il y ait de l'homme sur la terre, il y avait des sons. C'est sûr, c'est certain. Il y a eu des sons qu'on n'a jamais entendus. Je crois que c'est super important aussi psychologiquement, l'écologie, mais l'écologie sonore aussi, c'est-à-dire un bien-être sonore, pas d'être trop agressif ou qui te déplaise. Il y a des gens qui aiment les choses agressives, etc. Je pense que ça, on devrait prendre plus conscience de ça.

Mais moi ce n'est pas mon travail, mais peut-être que c'est plus ton travail. Ça fait partie de ma réflexion en tout cas. De ce qui m'intéresse dans le son.

P: Ya, that's a big part of my thesis as well, is to talk about the visual and the sound and the difference between the two. I would like to thank you for your time. Next steps, je vais faire les transcriptions, et aprés je vais envoyer pour ton accepter. Quand je fini ma memoire, I will also send.

D: Super bien, je me réjouis. Et puis toi, tu fais quoi alors avec tous ces sons, à part le mémoire? Tu as une activité à côté? Non mais je dis, toi, tu es intéressé à faire un mémoire dans le son, parce que tu fais d'autres choses avec le son, ou bien que c'est que pour le mémoire que tu as commencé à faire du son?

P: Why the sound in the mémoire? Why? Right now, I separate the two parts. One is the visual and talking about how we relate to it in paintings and then photography. And after reading environmental aesthetics, which is the philosophy of how to appreciate nature, there's not a lot of people who talk about sounds in that domain, so I thought that was an opportunity to explore it. And then within the art practice, even though there's still people like you and other artists that interview, they use sound in their practice, but there's not a lot of discourse around it, there's not a lot of literature around people talking about it. Like for instance, there's a lot of people, we know what music is, we know there's a lot of language around that, but sound art is still, even though it's been around since the 50s, 60s, it's been around, but there's not a lot of people who've written about it. Other than, I mean, there's Canadian Murray Schaefer, who talks about soundscapes, and he also has a music background, but again, all that has happened in the 60s. And there's nothing currently people talking about it.

D: What did you study before?

P: Pour le bachelor j'ai étudié et design graphique. Oui, et so yeah, my practice is in graphic design, mais I'm a self coder, so I've learned how to code on my own. And then, media design is something that I find interesting because for this particular program, it's always changing because they're trying to keep up with technology and as technology changes they have to learn it and then also teach it.

So I really appreciate that. And then my end goal is why I do my master's because I would like to become a professor de design. À Toronto, j'ai un seul à encore à la université OCAD. OCAD University, c'est similar à la HEAD. Et aussi TMU Toronto Metropolitan University, c'est différent de la université. And then I also have a graphic design studio. Mais aprés le master, je voudrais incorper les techniques, or all the skills and all the things I've learned here into that practice. And maybe do something that's more research based. Yeah, because right now like a lot of the design that I do is on the commercial side. So, and then also we do like some self-initiated projects here and there. But yeah, after this master's I've grown so much, I'm not done yet, but I feel like I've grown so much as an artist, as a designer and also even as a researcher and I would like to see how I can take what I learned here and bring it back to Toronto and I think sound is very addicting yeah and I can see how you bring your recorder and also other people that I've interviewed they also say they bring the recorders they use it as a way to journal to talk to themselves as well and I could definitely see that it's very addicting to listen to sounds through a headphone because it amplifies what's around you and yeah I'm also curious to go back to Toronto and as you mentioned to like record neighborhoods because like Toronto is always under construction it's always changing and there's also like a political aspect to it as well especially when you know there's development in areas that maybe shouldn't happen well.

D: Ecoute mes cartes postales de toronto elles sont elles déformées. Tu peux écouter sur mon site et tu me diras. Si tu as des questions après, quand tu traduis ou quand tu rédiges le master, tu peux toujours me contacter. Je suis à ta disposition.

P: Merci beaucoup. Je suis vraiment appréciée. Je ne peux pas attendre à l'écouter de la récordation de Toronto.

D: C'est un peu tard, mais c'est bien.

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